FOOTBALLLe Real Madrid se balade contre Gérone grâce à un immense Bellingham

Liga : Le Real Madrid se balade contre Gérone et prend le large, Bellingham frappe encore

FOOTBALLSorti touché à l’heure de jeu, Jude Bellingham a une nouvelle fois éclaboussé le Bernabeu de sa classe et de son talent, pour permettre au Real de renvoyer Gérone dans les cordes et s’envoler au classement
Jude Bellingham et Aurelien Tchouaméni, samedi soir, au Santiago Bernabeu.
Jude Bellingham et Aurelien Tchouaméni, samedi soir, au Santiago Bernabeu.  - Guillermo Martinez / SPP/Sipa US / SIPA
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Le choc de l’année en Liga entre le leader madrilène et son dauphin de Gérone n’a finalement pas tenu ses promesses. La faute à un Real Madrid largement au-dessus de l’équipe frisson du moment en Espagne. Portés par son duo Bellingham-Vinicius, les Merengues ont écrasé les Catalans (4-0) au Santiago Bernabeu pour prendre cinq points d’avance en tête de la Liga. Déjà victorieuse à l’aller (3-0), la Casa Blanca a signé une nouvelle démonstration collective et ramené à la réalité le petit Gérone, qui espérait s’offrir dans la capitale le droit de continuer à rêver d’un premier titre de champion d’Espagne.

« Il faut reconnaître quand le rival est plus fort. (…) On a vu un grand Madrid ce soir. S’ils continuent comme cela, je pense que cela va être très compliqué de les voir perdre des points et ne pas être champions », a estimé l’entraîneur de Gérone Michel en conférence de presse. C’est une défaite d’apprentissage, qui nous remet à notre place. Notre niveau n’est pas celui du Real Madrid, il nous reste encore un ou deux crans à franchir pour être à ce niveau. »

Une défense inédite Tchouaméni-Carvajal

Reléguée à cinq longueurs de son adversaire du soir après cette deuxième défaite de la saison, son équipe (2e, 56 points) devra désormais réaliser un sans-faute et espérer des faux pas du Real, pour éventuellement devenir le premier club à dérober la couronne aux trois grands d’Espagne (Real, Barça, Atlético) depuis Valence il y a vingt ans. Venus en nombre dans la capitale pour ce que la presse espagnole considérait déjà comme la finale du championnat, les supporters catalans ont été douchés d’entrée par une superbe frappe enroulée de Vinicius Junior des 20 mètres (6e, 1-0).

Totalement étouffés et surclassés dans les duels, les joueurs de Gérone se sont cassé les dents sur une défense madrilène inédite avec Tchouaméni et Carvajal dans l’axe, en l’absence des quatre centraux de métier (Militao, Alaba, Nacho et Rüdiger). Ils ont ensuite subi la domination tactique et technique imposée par les hommes de Carlo Ancelotti, portés par un trio Camavinga – Bellingham – Vinicius des grands soirs.

Bellingham brille mais sort touché

Le prodige anglais de 20 ans, lancé dans la profondeur par un extérieur du pied de son compère brésilien, a effacé Gazzaniga pour conclure dans le but vide (36e, 2-0). De quoi faire résonner à nouveau le tube des Beatles « Hey Jude » dans son nouveau jardin. Le duo a frappé une troisième fois au retour des vestiaires, Vinicius se jouant de Couto sur son côté gauche, avant que Gazzaniga ne repousse dans les pieds de Bellingham qui n’en demandait pas tant (54e, 3-0).

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

Les quinzièmes et seizièmes buts de l’international anglais, qui reprend seul la tête du classement des « goleadors » devant l’Ukrainien d’en face Artem Dovbyk, totalement muselé par Tchouaméni et Carvajal. Touché à la cheville gauche en première période, « Belligol » a cédé sa place dans la foulée à Brahim Diaz, s’empressant d’entourer son pied avec de la glace après une ovation du Bernabeu. Une image de nature à inquiéter les médias ibériques, à trois jours du huitième de finale aller de la Ligue des champions contre Leipzig. Brouillon jusqu’ici, Rodrygo est allé conclure la balade des Merengues sur leur pelouse en marquant un quatrième but d’une frappe puissante du droit (61e, 4-0).