REGGAE« Bob Marley n'était pas parfait », reconnaît Kingsley Ben-Adir

« Les gens ne comprennent pas la moitié de ce que chante Bob Marley », explique Kingsley Ben-Adir

REGGAELe comédien anglais est l’atout majeur de « Bob Marley : One Love », biopic du musicien jamaïcain
Kingsley Ben-Adir dans « Bob Marley:  One Love » de Reinaldo Marcus Green
Kingsley Ben-Adir dans « Bob Marley: One Love » de Reinaldo Marcus Green  - Paramount Pictures  / 20 Minutes
Caroline Vié

Caroline Vié

L'essentiel

  • Kingsley Ben-Adir s’est senti investi d’une lourde responsabilité avant d’incarner Bob Marley.
  • L’acteur a collaboré avec l’entourage de la légende du reggae pour pouvoir livrer sa performance.
  • Il tient à insister sur le côté spirituel du musicien jamaïcain.

«De grands pouvoirs impliquent de grandes responsabilités » : C’est cette devise que devait accepter Spider-Man en se faisant une toile. C’est aussi ce qu’a ressenti Kingsley Ben-Adir au moment d’incarner le rôle-titre de Bob Marley : One Love de Reinaldo Marcus Green. « J’étais investi d’une énorme responsabilité, confie le comédien à 20 Minutes. Et cela tant vis-à-vis de la famille de Bob que de la Jamaïque tout entière. »

Transformer un quadragénaire anglais en superstar légendaire du reggae n’avait effectivement rien d’évident. « Il était impossible de l’imiter, précise Kingsley Ben-Adir. J’ai donc essayé de retrouver son esprit ce qui a été un processus lent et progressif que j’affinais quotidiennement. » Des proches de Bob Marley – famille et amis – étaient présents pour l’aider.

En patois jamaïcain

« Beaucoup de gens ne comprennent pas la moitié de ce que chante Bob Marley car il s’exprime en patois jamaïcain, insiste l’acteur. Mais sa musique est si puissante, si spirituelle qu’elle touche profondément. » Kingsley Ben-Adir a dû travailler dur pour saisir le langage de Bob Marley et le restituer. « Ce que j’ai cherché par-dessus tout est l’authenticité », dit-il. La dimension religieuse de son modèle n’a pas échappé au comédien. « La musique de Bob était imprégnée par Dieu : cela se sent même quand il jamme, » constate-t-il.

Ce supplément d’âme compte beaucoup pour le comédien qui se défend d’avoir angélisé son modèle. « Bob n’était pas parfait, commente-t-il. C’était un gars venu du ghetto qui s’est imposé dans le monde entier avec le reggae et qui est mort beaucoup trop tôt. » Ce biopic va contribuer à entretenir sa légende en faisant mieux connaître l’homme et le musicien. La prestation de Kingsley Ben-Adir apporte beaucoup à Bob Marley : One Love.