ECONOMIES10.000 employés de moins chez Forvia en Europe d’ici quatre ans

Automobile : L’équipementier Forvia annonce 10.000 employés de moins en Europe dans quatre ans

ECONOMIESLe fabricant français d’habitacles, de phares et de systèmes d’échappement emploie des salariés en France, en Allemagne, en Pologne, en République tchèque et en Espagne
L'équipementier automobile entend gagner en compétitivité économique avec son plan . (Illustration)
L'équipementier automobile entend gagner en compétitivité économique avec son plan . (Illustration) - Mikael Libert / 20 MINUTES
20 Minutes avec agences

20 Minutes avec agences

Olivier Durand, directeur financier de l’équipementier automobile Forvia, a fait part lors d’une conférence de presse ce lundi du projet de l’entreprise française de diminuer fortement ses effectifs au cours des quatre prochaines années. La mesure est susceptible d’« impacter jusqu’à 10.000 emplois », a détaillé la direction de la société dans un communiqué. Les résultats financiers de 2023 ont montré que le groupe était redevenu bénéficiaire.

Il demeure toutefois endetté et les décideurs veulent lancer un plan de restructuration permettant notamment à l’entreprise autrefois appelée Faurecia de gagner en compétitivité. L’objectif est d’économiser 500 millions d’euros chaque année jusqu’en 2028. Environ 75.000 employés travaillent pour Forvia, qui possède entre autres des usines en France, en Allemagne, en Pologne, en République tchèque et en Espagne.

Moins d’intérimaires et des disparitions de postes

Le fabricant d’habitacles, de phares et de systèmes d’échappement a indiqué que certains de ses sites pourraient voir leur activité croître dans le cadre du plan. Ailleurs, des emplois seront supprimés et le recours aux intérimaires revu à al baisse. Les mesures vont « concerner tous les sites mais pas de la même manière », a expliqué Olivier Durand.

Outre Forvia, plusieurs équipementiers automobiles ont eux aussi mis en place des réductions d’effectifs dans un marché de moins en moins dynamique. L’annonce du groupe français concernant son plan baptisé « EU-Forward » a été suivie d’une hausse de 4,73 % de la valeur du titre dans l’indice boursier SBF 120 alors que dans le même temps, la tendance moyenne était une baisse de 0,25 %.