emploiLes femmes toujours sous représentées dans le numérique et l’ingénierie

Parité : Les femmes toujours sous représentées dans le numérique et l’ingénierie

emploiEncore trop peu de femmes se dirigent vers ces secteurs, pourtant porteurs d’emplois
15.07.2013, Muelheim an der Ruhr, North Rhine-Westphalia, Germany - Muelheim an der Ruhr, Deutschland, kooperative Ingenieure, Ausbildung bei Siemens Energy Muelheim. 00X130715D003CAROE.JPG GT [MODEL RELEASE: YES, PROPERTY RELEASE: NO (c) caro images / Oberhaeuser, http://www.caro-images.com, info@caro-images.com - In case of using the picture for any non-editorial purpose, please contact the agency - the picture is subject to royalty!] - Caro / Oberhaeuser - 00X130715D003CAROE.JPG - Credit:  Caro / Oberhaeuser/SIPA - 1812141411
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20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Le métier d’ingénieur peine toujours à attirer les femmes. En France, les femmes représentent 32 % des étudiants en école d’ingénieurs et 19 % seulement des spécialistes des technologies de l’information et de la communication, selon une étude publiée mardi.

Chiffre frappant : les métiers technologiques ont même continué à perdre des emplois féminins entre 2013 et 2020 dans l’Hexagone (-6 %), dernière statistique disponible, alors que ce chiffre progressait de 19 % en moyenne dans l’Union européenne.

Pour encourager les jeunes filles à entreprendre une carrière technologique, les auteurs de l’étude Gender Scan 2023 préconisent un plan d’actions décliné en quatre axes. D’abord, valoriser les succès de femmes dans l’industrie et mener des actions de sensibilisation des enseignants, pour contrecarrer les messages dissuasifs.

Selon l’étude, près de quatre jeunes femmes sur dix déclarent avoir été découragées par leur entourage ou leurs enseignants d’entreprendre des études dans les sciences, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques comme dans le numérique.

Ensuite, développer des activités éducatives ciblées à l’école primaire et au collège, pour susciter l’intérêt des jeunes filles dès leur plus jeune âge. Vingt pour cent des garçons interrogés font remonter leur intérêt pour les technologies à l’école maternelle, contre 12 % des filles.

Également, réviser l’organisation des études afin de réduire le niveau de stress, en mettant en place des programmes de mentorat et de soutien académique pour remédier aux sources d’insatisfaction.

Enfin, ils suggèrent d’améliorer encore la reconnaissance, le signalement et le traitement des cas de sexisme et harcèlement. Près de 30 % des étudiantes interrogées ont subi des comportements sexistes et plus d’une sur huit dit avoir été victime de harcèlement sexuel.

L’étude Gender Scan se base sur une enquête réalisée en ligne d’avril à juillet 2023 auprès de 1.436 étudiants des filières techniques, scientifiques et numériques par le cabinet Global Contact, en partenariat avec la Conférence des directeurs d’écoles françaises d’ingénieurs ainsi qu’Orange, la FDJ (Française des Jeux), Sopra Steria et Bpi France. Elle relaie aussi des statistiques Eurostat sur l’emploi des femmes dans l’industrie.