enquêteUne information judiciaire ouverte après la disparition d’Erwan

Disparition d’Erwan dans les Deux-Sèvres : Une information judiciaire pour disparition inquiétante ouverte

enquêteLe parquet de Niort a annoncé ce mardi l’ouverture d’une information judiciaire dans l’affaire de l’étudiant de 18 ans porté disparu
Des plongeurs de la gendarmerie française inspectent la Sèvre, lors d'une opération de recherche, à Moncoutant-sur-Sèvre, le 13 février 2024.
Des plongeurs de la gendarmerie française inspectent la Sèvre, lors d'une opération de recherche, à Moncoutant-sur-Sèvre, le 13 février 2024.  - Sebastien SALOM-GOMIS/SIPA / SIPA
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Plus de dix jours après, toujours aucune trace d’Erwan. L’étudiant de 18 ans est porté disparu depuis une soirée en discothèque dans la nuit du 10 au 11 février dans les Deux-Sèvres. « A l’issue du délai de huit jours prévu à l’article 74-1 du code de procédure pénale en matière d'enquête en disparition inquiétante, Erwan Blais n’a pas été retrouvé et les circonstances de sa disparition n’ont pas été élucidées malgré les importants moyens engagés », a écrit ce mardi le procureur Julien Wattebled dans un communiqué. « Le parquet de Niort a dans ces conditions ouvert une information judiciaire en disparition inquiétante » lundi, a-t-il annoncé.

La disparition du jeune homme a été signalée par des amis avec qui il avait passé la soirée dans une discothèque située à Moncoutant-sur-Sèvre. D’après l’enquête, il en était sorti vers 1h45 et des images de vidéoprotection l’ont montré plus tard dans la nuit sur le parking de l’établissement. Son téléphone a émis jusqu’à 2h50, selon le parquet.

Battue, plongeurs, chiens, hélicoptère mobilisés

Un appel à témoins a été diffusé après une battue à laquelle 120 personnes ont participé le lendemain. Des dizaines de gendarmes, dont des plongeurs, des chiens, un drone et un hélicoptère, ont participé aux recherches la semaine dernière.

En parallèle de cette information judiciaire, la famille d’Erwan a porté plainte contre la discothèque pour « non-assistance à personne en danger ». Un cogérant de la discothèque a déclaré au Courrier de l’Ouest la semaine dernière que la soirée avait réuni plus de 900 personnes dans la discothèque, où sept agents de sécurité travaillaient, dont deux chargés de surveiller l’extérieur.

« On n’a rien à se reprocher », a-t-il dit au journal, ajoutant qu’un des agents avait ramené le jeune disparu devant l’établissement alors qu’il se dirigeait vers un talus et les points d’eau environnants. Un incident « sans gravité » lié à sa consommation d’alcool aurait été à l’origine de sa sortie de la discothèque, selon certains témoins.

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