PLAINTES EN SERIEEnquête ouverte après des accusations de viols visant Gérard Miller

Affaire Gérard Miller : Enquête ouverte après les accusations de viols et d’agressions sexuelles

PLAINTES EN SERIELe parquet de Paris, qui a reçu six signalements de femmes, vient d’annoncer qu’une enquête a été ouverte après les accusations de viols et d’agressions sexuelles visant Gérard Miller
Une enquête a été ouverte après des accusations de « viols et agressions sexuelles, parfois sur victimes mineures » visant le psychanalyste Gérard Miller.
Une enquête a été ouverte après des accusations de « viols et agressions sexuelles, parfois sur victimes mineures » visant le psychanalyste Gérard Miller. - Lionel GUERICOLAS / MPP / SIPA / SIPA
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Depuis trois semaines, les jours se suivent et se ressemblent pour le thérapeute Gérard Miller, visé par une accumulation d'accusations de violences sexuelles qu'il conteste. Mais cette fois-ci, c’est le parquet de Paris qui vient d’annoncer qu’une enquête avait été ouverte après les accusations de viols et d’agressions sexuelles visant le psychanalyste. Ceci donc trois semaines après l’enquête de l’hebdomadaire Elle qui a révélé les premiers témoignages et alors que Le Parisien a révélé ce mercredi qu’une plainte pour viol avait été déposée la veille contre Gérard Miller, la troisième plainte depuis le début de l’année.

Plus précisément, une enquête a été ouverte après des accusations de « viols et agressions sexuelles, parfois sur victimes mineures » visant le psychanalyste, a annoncé vendredi le parquet de Paris, qui a reçu six signalements de femmes.

Six signalements sur des gestes non consentis

Selon des éléments transmis à la presse et d'abord dévoilés par le magazine Elle, le ministère public indique avoir été destinataire, au 22 février, de « six signalements » sur des gestes « a minima sexués » non consentis entre 1995 et 2005. Le parquet de Paris a également indiqué avoir saisi la police judiciaire parisienne (DRPJ) de ces faits « susceptibles d'être qualifiés de viols et d'agressions sexuelles, parfois sur victimes mineures ».

« Déterminer la matérialité et la qualification des faits »

C'est la Brigade de répression de la délinquance aux personnes (BRDP) qui mènera les investigations, a précisé une source proche du dossier. « Il appartiendra au parquet de déterminer la matérialité et la qualification des faits, de mesurer leur éventuelle prescription et d'apprécier les suites à donner », a souligné le ministère public.

Le psychanalyste, chroniqueur régulier d'émissions de radio et de télévision, engagé à gauche et soutien de Jean-Luc Mélenchon depuis 2012, s’est défendu dans une lettre au moment des premières accusations dans la presse fin janvier, affirmant avoir « la conviction de n’avoir contraint personne ». Il réfute également avoir pratiqué l'hypnose à son cabinet ou à son domicile, mais toujours en public.

Dans une rarissime précision à la presse, le parquet a souligné vendredi que « la procédure pénale garantit le droit du contradictoire, et cela implique davantage que la simple possibilité de répondre aux questions posées » ou encore « que la présomption d'innocence demeure aussi longtemps qu'aucune juridiction n'a prononcé de condamnation. »