LICENCIEMENTUne femme de ménage renvoyée pour avoir mangé un sandwich devant être jeté

Cette femme de ménage a perdu son travail car elle avait mangé un sandwich qui devait être jeté

LICENCIEMENTLe cabinet d’avocat londonien où se trouvait le casse-croûte a contacté l’employeur de Gabriela Rodriguez
Le sandwich qui a coûté sa place à la femme de ménage était destiné à al poubelle.
Le sandwich qui a coûté sa place à la femme de ménage était destiné à al poubelle. - Woman's Weekly / Rex Fe/REX/SIPA / SIPA
20 Minutes avec agence

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Excès de zèle. Un cabinet d’avocats de Londres (Royaume-Uni) mécontent de Gabriela Rodriguez, une femme de ménage travaillant dans ses locaux, a contacté l’entreprise de nettoyage employant la femme de 39 ans. Celle-ci a été renvoyée par son employeur peu avant Noël 2023, rapporte Business Insider. Sa faute ? Elle a mangé dans les bureaux un sandwich au thon entamé qu’elle avait trouvé sur un coin de table.

Un sandwich à moins de deux euros

Le casse-croûte était destiné à être jeté mais l’employeur de la femme de ménage, Total Clean, a considéré son geste comme un vol. Le licenciement est intervenu après une enquête interne. La salariée a contesté son renvoi mais en vain, ont assuré ses proches au site d’information Roll on Friday. Le sandwich qui a coûté sa place à la trentenaire coûtait environ 1,5 livre, c’est-à-dire 1,75 euro.

Gabriela Rodriguez était quant à elle payée 13 livres par heure de travail, soit à peu près 15 euros. Pour le syndicat United Voices of the World, défendant les droits des travailleurs immigrés au Royaume-Uni, la salariée n’aurait pas été renvoyée si elle parlait mieux anglais et n’avait pas été d’origine équatorienne. Les représentants se réservent le droit de poursuivre en justice le cabinet et Total Clean.

« Aucune plainte officielle »

Le cabinet d’avocat a quant à lui tenu à préciser via un porte-parole qu’il n’avait communiqué à l’entreprise « aucune plainte officielle » et que le litige se déroulait entre l’entreprise de nettoyage et la femme de ménage. Des personnes défendant la cause de Gabriela Rodriguez ont cependant estimé que la firme, à laquelle ils ont demandé de faire un geste, « n’avait montré aucune bonne volonté et n’avait pas soutenu » la femme de ménage.