AutoUne marque chinoise pour sauver une usine historique de Fiat ?

Une marque chinoise pour sauver une usine historique de Fiat ?

AutoCarlos Tavares, patron très médiatique de Stellantis, a laissé entendre que Leapmotors dont le groupe possède des parts, pourrait assembler des voitures à Mirafiori.
Mirafiori, site historique de Fiat à Turin
Mirafiori, site historique de Fiat à Turin - Stellantis / Stellantis
Stéphane Lémeret

Stéphane Lémeret

En novembre dernier, le groupe Stellantis s’offrait, pour 1,5 milliard, 21 % des parts du constructeur chinois Leapmotors. L’idée première était d’aider la marque à distribuer ses produits en Europe, et la possibilité de produire localement avait déjà été évoquée, notamment dans le cas où l’Europe imposerait des taxes douanières aux voitures importées de Chine.

Ce projet semble se préciser, puisque Carlos Tavares a récemment déclaré que Stellantis pourrait ouvrir certaines de ses usines en Europe et aux Etats-Unis à son partenaire chinois.

Mirafiori

En Europe, une usine candidate crédible à cette ouverture serait Mirafiori, une des grandes usines historiques que possède Fiat à Turin. Actuellement, cette usine est chargée de produire la Fiat 500 électrique et des modèles Maserati.

Or, entre le tassement des ventes de voitures électriques, et la demande par définition limitée d’une marque de luxe, ce colosse industriel a dû être mis à l’arrêt quelques fois ces derniers mois.

Assembler des petites chinoises à Mirafiori serait sans doute une stratégie gagnant-gagnant, Stellantis continuant à faire tourner son usine et évitant un conflit social, Leapmotors prenant les devants face à d’éventuelles taxes d’importation. A suivre…