FOOTBALLBattues par une Espagne plus forte qu’elles, les Bleues ont encore du boulot

Ligue des nations : Après leur défaite contre l’Espagne, les Bleues d’Hervé renard doivent « repartir au combat »

FOOTBALLL’équipe de France féminine a été battue par l’Espagne, mercredi, à Séville, en finale de la Ligue des Nations
Hervé Renard et ses joueuses ont désormais les JO de Paris dans le viseur.
Hervé Renard et ses joueuses ont désormais les JO de Paris dans le viseur.  - CRISTINA QUICLER / AFP
20 Minutes avec AFP

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Battue mercredi par l’Espagne (2-0) pour sa première finale dans une compétition internationale, l’équipe de France féminine a vu ce qui la séparait de ce qui se fait de mieux sur la scène internationale, à cinq mois du début des Jeux Olympiques de Paris. Pour Hervé Renard, ses joueuses ont « franchi une marche, pas la deuxième », chutant face à une nation « qui survole le football mondial ».

« Le football est simple : il faut y mettre de l’agressivité quand on n’a pas le ballon, et quand on est capables de le récupérer, il ne faut pas le perdre aussitôt », a-t-il résumé en conférence de presse après la défaite logique de ses joueuses mercredi soir, du côté de Séville.

« Elles nous ont imposé une pression importante et on a eu du mal à répondre, on s’est retrouvées très rapidement asphyxiées », a-t-il ajouté sur les raisons de l’échec des Bleues devant les championnes du monde espagnoles. Le sélectionneur français a vu son équipe « faire bloc mais se retrouver de nombreuses fois en difficulté » car elle n’a pas été « assez agressive » et a commis « beaucoup trop d’erreurs techniques » contre des Espagnoles qui « en font très peu ».

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Les Bleues pas favorites à Paris cet été

« J’ai affronté l’Espagne à la Coupe du monde 2018 avec le Maroc, contre un milieu Iniesta, Isco, Busquets. J’avais l’impression que je voyais la même chose ce soir », a-t-il comparé, saluant la qualité du milieu de terrain de la Roja, emmené par la Ballon d’Or Aitana Bonmati. Le perdant d’une finale doit, a-t-il dit, « toujours se remettre en question, car il n’y a que le vainqueur qui n’a pas très mal à la tête. L’autre, il faut qu'il persévère ».

« On a perdu contre plus fort que soi et il faut repartir au combat. En football tout est possible, mais je pense qu’il y a aujourd’hui une équipe numéro 1 mondial de très loin qui sera encore l’équipe à battre. Ce ne sera pas une tâche facile, il va falloir progresser et tirer des leçons » en vue des Jeux olympiques de Paris cet été, le grand objectif annoncé par l’ancien sélectionneur de l’Arabie saoudite lors de son arrivée à la tête des Bleues.