offensifDevant le Congrès, Biden promet qu’il « ne pliera pas » face à Poutine

Etats-Unis : Lors de son discours sur l’état de l’Union, Biden promet qu’il « ne pliera pas » face à Poutine

offensifLe président démocrate a également accusé Donald Trump de « se soumettre » au maître du Kremlin
Etats-Unis : Devant le Congrès, Joe Biden tacle Poutine et Donald Trump
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Joe Biden a saisi l’occasion jeudi de son discours au Congrès sur l’état de l’Union pour se montrer offensif vis-à-vis du maître du Kremlin. Le locataire de la Maison-Blanche a assuré qu’il ne « pliera pas » face à Vladimir Poutine, exhortant le Congrès à voter l’aide à Kiev pour « arrêter » le président de la Russie dans son invasion.

Dans son discours, le président démocrate a également accusé son prédécesseur et probable adversaire républicain à l’élection présidentielle de novembre aux Etats-Unis, Donald Trump, de « se soumettre » à Vladimir Poutine.

« Poutine ne s’arrêtera pas à l’Ukraine »

« Je vous assure que Poutine ne s’arrêtera pas à l’Ukraine. Mais l’Ukraine peut arrêter Poutine si nous la soutenons et lui fournissons les armes dont elle a besoin pour se défendre », a-t-il assuré, exhortant le Congrès à débloquer l’aide à Kiev, gelée depuis des mois par les querelles partisanes entre démocrates et républicains.

« C’est tout ce que demande l’Ukraine. Elle ne réclame pas de soldats américains », a-t-il ajouté, en allusion au débat lancé par les propos d’Emmanuel Macron sur le possible déploiement de troupes.

La Suède dans l’Otan

« Mon message au président Poutine, que je connais depuis longtemps, est simple : nous ne laisserons pas tomber. Nous ne plierons pas. Je ne plierai pas », a-t-il martelé. « L’Histoire nous regarde », a affirmé le président américain.

Joe Biden a qualifié de « scandaleux » les propos de Donald Trump qui s’est dit prêt, lors d’un meeting électoral en février, à laisser la Russie s’en prendre aux pays de l’Otan qui ne contribueraient pas suffisamment aux efforts collectifs de défense de l’Alliance atlantique. Il en a d’ailleurs profité pour saluer la présence dans l’assistance du Premier ministre suédois Ulf Kristersson, dont le pays rejoint formellement l’Otan.