transphobieEmmanuel Macron dénonce les « fausses informations » concernant sa femme

Journée des droits des femmes : Emmanuel Macron dénonce les « fausses informations » concernant sa femme

transphobieDes rumeurs courent sur Brigitte Macron depuis plusieurs années
Une rumeur, évidemment fausse, raconte que Brigitte Macron serait en réalité un homme, Jean-Michel Trogneux.
Une rumeur, évidemment fausse, raconte que Brigitte Macron serait en réalité un homme, Jean-Michel Trogneux. - SYSPEO/SIPA / SIPA
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Emmanuel Macron a dénoncé ce vendredi « les fausses informations et les scénarios montés », évoquant les rumeurs sur les réseaux sociaux selon lesquelles son épouse était une femme transgenre.

« La pire des choses, ce sont les fausses informations et les scénarios montés, avec des gens qui finissent par y croire et qui vous bousculent, y compris dans votre intimité », a commenté le président de la République, interrogé par des journalistes sur le sujet à l’issue de la cérémonie scellant l’IVG dans la Constitution.

Un complot imaginaire

Depuis 2017 et l’élection d’Emmanuel Macron, des théories conspirationnistes essaiment régulièrement sur les réseaux sociaux clamant que Brigitte Macron, née Trogneux, serait en réalité une femme transgenre dont le prénom de naissance était Jean-Michel.

Un vaste complot serait à l’oeuvre pour masquer ce changement d’état civil, à en croire cette rumeur qui s’est également déclinée en accusations, plus graves, de pédocriminalités portées contre la Première dame.

« Un formidable lieu d’expression des plus fous »

« Contre ce machisme, il faut utiliser le droit, la justice » a élaboré Emmanuel Macron, appelant à un renforcement de « l’ordre public numérique » sur les réseaux sociaux, « un formidable lieu d’expression des plus fous » qu’il estime encore être « sans règles. »

La Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern et l’ex-Première dame américaine Michelle Obama avaient aussi été ciblées par des rumeurs prétendant qu’elles étaient nées assignées homme, en 2017 et 2018. Le président de la République, venu vendredi 8 mars sceller aux côtés du ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti l’IVG dans la Constitution, a estimé qu’il « y avait un énorme travail à faire d’éducation », arguant que « le combat féministe, ce n’est pas un combat des femmes, c’est un combat des hommes et des femmes. »