Et la palme de la fausse bonne idée est attribuée à… Gijon ! La Journée internationale des droits des femmes, vendredi, a été célébrée à travers le monde par de multiples initiatives. Des bonnes, des moins bonnes, et des catastrophiques. Dans cette dernière catégorie, on retiendra cette année la vidéo postée par le club de Gijon, en Espagne, qui n’a rien trouvé de mieux que de faire faire du ménage, à genoux, à une jeune fille de son école de foot.

La paire de la ville s’en mêle

L’histoire n’est pas aussi simple que ça, évidemment. Prise dans son ensemble, la séquence est censée montrer cette fille effacer quelques lignes de la pelouse du stade El Molinon, où évolue l’équipe première, pour en tracer une nouvelle et former ainsi le symbole de Venus, qui représente le sexe féminin. « Un symbole qui nous unit de génération en génération », écrit le club pour présenter cette vidéo.

Intention louable, donc, mais l’image de cette adolescente à terre en train de nettoyer n’était sûrement pas l’idée du siècle. Elle a révolté nombre de lecteurs et lectrices, mais pas seulement. La maire de la ville, Carmen Moriyon, s’en est mêlée et a demandé son retrait. Face à la polémique, le club l’a remplacé par une nouvelle version, sans la première partie, mais le mal était fait.

Carlos Andrés Llamas, directeur de la communication du club, n’a pu faire l’économie d’un message d’excuses en fin de journée, comme le rapporte le journal Marca : « Je suis responsable et j’assume l’erreur dans la vidéo publiée. Nous voulions donner une force visuelle au dessin de ce symbole de Vénus. Mais c’est une idée mal exécutée, et je m’en excuse. » On en connaît qui y réfléchiront à deux fois l’année prochaine.