EMPLOIDes boutiques Superdry fermées définitivement en France du jour au lendemain

Plusieurs boutiques Superdry fermées définitivement du jour au lendemain dans l’ouest de la France

EMPLOILa marque de vêtements britanniques fait, comme d’autres, face à la concurrence des ventes en ligne
Devant la boutique Superdry de Rennes, ce lundi 11 mars 2024.
Devant la boutique Superdry de Rennes, ce lundi 11 mars 2024. - C.Allain/20Minutes / 20 Minutes
Rachel Garrat-Valcarcel

R. G.-V.

Les habitués de la marque de vêtements Superdry ont eu la surprise dans plusieurs villes de trouver portes closes à leur boutique favorite depuis début mars. La presse quotidienne régionale s’est fait l’écho de ces fermetures surprises dans plusieurs villes, notamment dans l’Ouest : Rennes, Brest, La Roche-sur-Yon, Langueux, Lorient, Saint-Malo, Le Havre après Laval et Angers, de la même manière, en septembre, d’après Ouest-France. Aussi Bourges, nous apprend Le Berry Républicain.

A Langueux, près de Saint-Brieuc, les trois salariés du magasin ont appris la fermeture définitive de leur boutique le 1er mars, vingt-cinq minutes avant. D’après nos confrères de Ouest-France, ils ne connaissent toujours pas le motif de leur licenciement. « On est attristés par une fin aussi brutale, on ne s’y attendait pas », explique une des salariées.

Temps difficiles pour le prêt à porter

Toutes les boutiques citées ne sont pas exploitées par la même entreprise. C’est Superlang dans l’Ouest, Motherwest à Bourges par exemple. Toutes connaissent des difficultés financières, comme de nombreuses marques de prêt-à-porter, qui subissent de plein fouet la concurrence de la vente en ligne. Camaïeu, récemment, en a fait les frais.

La marque de vêtements britannique Superdry, frappée par des ventes en berne, avait indiqué fin janvier explorer « plusieurs options de réductions de coûts importantes ». Superdry « devrait réaliser plus de 40 millions de livres d’économies au cours de cet exercice, soit davantage que l’objectif initial de 35 millions de livres », poursuit l’entreprise, qui explique réagir à de « récentes spéculations de presse » sur la question.

La marque avait annoncé dès la fin décembre que son résultat serait plombé par « un marché de détail difficile et un automne anormalement doux ».