Grosse frayeurEnquête ouverte après le décrochage soudain d’un avion en Nouvelle-Zélande

Nouvelle-Zélande : Des passagers projetés vers le plafond et plusieurs hospitalisations après le décrochage d’un avion

Grosse frayeurDe nombreux passagers ont été blessés quand le Boeing 787 a perdu de l’altitude, projetant les personnes au plafond
De nombreux blessés après le décrochage d'un Boeing 787 entre l'Australie et la Nouvelle-Zélande
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

On imagine la scène de panique. Lundi soir, un avion de la compagnie chilienne Latam a connu un incident technique aussi bref qu’effrayant. Alors qu’il survolait la mer de Tasmanie (Australie), le Boeing 787 Dreamliner a violemment perdu de l’altitude en plein vol, blessant de nombreux passagers. Toutes les personnes qui n’avaient pas attaché leur ceinture de sécurité ont été projetées au plafond. « Cela n’a duré qu’une fraction de seconde. Les personnes projetées vers le plafond ont endommagé la paroi », témoignait Lucas, un passager à son arrivée à Auckland (Nouvelle-Zélande) . « Le gars derrière moi était dans les toilettes quand c’est arrivé, le pauvre. Il m’a dit qu’il avait traversé le plafond ». Les autorités de supervision de l’aviation civile ont commencé à enquêter mardi sur cet « incident technique ».

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Une cinquantaine de patients ont été soignés après l’atterrissage à Auckland et quatre personnes étaient toujours hospitalisées mardi matin, ont indiqué les autorités sanitaires.

Boeing multiplie les couacs

Cet incident survient après une série de dysfonctionnements sur des appareils Boeing. Début janvier, une porte d’un Boeing 737 MAX 9 de la compagnie Alaska Airlines s’est détachée quelques minutes après le décollage, faisant quelques blessés légers. Les 737 MAX avaient auparavant été cloués au sol pendant près de deux ans après les crashs de deux appareils, le premier, fin 2018, de la compagnie indonésienne Lion Air, le second, début 2019, de la compagnie éthiopienne Ethiopian Airlines, entraînant plus de 350 morts. Dans les deux cas, un problème lié à un nouveau logiciel était à l’origine des crashs.

La semaine dernière, un Boeing 777 a dû effectuer un atterrissage d’urgence peu après son décollage de San Francisco, une roue s’étant détachée avant de heurter des voitures sur un parking de l’aéroport.

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