Ligue 1 : Furax contre le VAR après sa défaite contre l’OM, Nantes réclame les audios des arbitres
PAS CONTENT•Les Nantais ont publié un communiqué pour réclamer à la Direction technique de l’arbitrage des explications suite aux deux pénos oubliés contre l’OM dimancheAymeric Le Gall
La colère n’est pas retombée du côté du FC Nantes. Battus dimanche soir au Vélodrome (2-0), les Nantais s’estiment lésés par deux erreurs d’arbitrage, deux pénos oubliés par le VAR – l’un sur une faute sur Moses Simon, l’autre sur plusieurs mains marseillaises dans leur surface – et ils ne comptent pas en rester là. Après les coups de gueule de Waldemar Kita et de Jocelyn Gourvennec, les Canaris sont passés aux actes en publiant lundi soir un communiqué sans équivoque.
« A la suite de la rencontre de la 25e journée contre l’Olympique de Marseille et à de nouvelles erreurs d’arbitrage, le FC Nantes souhaite obtenir des explications claires de la Direction de l’arbitrage », indique le FCN sur son site Internet. « Le club demande par ailleurs la communication des échanges entre le VAR et M. Letexier suite à la faute évidente non sifflée commise sur Moses Simon ainsi que sur la succession de mains commises dans la surface de réparation olympienne. »
A quand la sonorisation des arbitres ?
Cela fait plusieurs semaines maintenant que l’assistance vidéo à l’arbitrage est au centre des critiques, avec la multiplication de décisions pour le moins étranges. On se souvient notamment de ce péno flagrant oublié par Clément Turpin et son collègue du VAR, à Lyon, pour l’OGC Nice. Le président des Aiglons Jean-Pierre Rivère y était lui aussi allé de son coup de gueule, avant de se voir sanctionner d’une suspension de deux matchs de banc de touche, de vestiaires d’arbitres et de toutes fonctions officielles par la commission de discipline de la LFP.
Pour tenter de comprendre la mécanique en cours dans le processus décisionnel, de nombreuses voix s’élèvent pour réclamer la sonorisation des arbitres, puisque ceux-ci préfèrent toujours le mutisme à la pédagogie. Si le sujet avance à pas de paresseux sous antidépresseur, une première expérimentation est tout de même prévue au printemps, à l’occasion des play-offs de la D1 féminine.