AttaqueSophie Binet accuse Vincent Bolloré de financer l’extrême droite

Sophie Binet accuse Vincent Bolloré de financer l’extrême droite dans un livre édité par Grasset

AttaqueDans un livre publié ce mercredi par Grasset, un éditeur que Bolloré contrôle, Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT s’en prend au milliardaire, accusé de financer l’extrême droite
Sophie Binet sort un essai ce mercredi où elle s'en prend à Vincent Bolloré.
Sophie Binet sort un essai ce mercredi où elle s'en prend à Vincent Bolloré. - Olivier Juszczak / 20 Minutes / 20 Minutes
20 Minutes avec AFP

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Il est de toutes les actualités ce mercredi, de l’Assemblée nationale au livre Sophie Binet. Le milliardaire Vincent Bolloré, qui doit être entendu par la commission d’enquête parlementaire sur l’attribution des fréquences de la télévision numérique terrestre, est également visé par la secrétaire générale de la CGT dans son essai publié par Grasset, un éditeur que l’homme d’affaires contrôle.

« Une partie des classes dominantes soutient ouvertement l’extrême droite, subventionnée par de grands patrons, d’Elon Musk à Vincent Bolloré, qui créent des ponts avec la droite traditionnelle », écrit-elle.

Puis : « L’extrême droite prospère sur la montée de l’intégrisme religieux largement financé, là encore, par le capital. Ce sont les catholiques intégristes qui prônent le retour de la messe en latin, combattent le droit à l’IVG ou l’homoparentalité et profitent des largesses de Vincent Bolloré. »

Critique de la concentration des médias

Dans Il est minuit moins le quart, Sophie Binet introduit la réédition du programme du Conseil national de la résistance, « Les Jours heureux », adopté il y a 80 ans, le 15 mars 1944. Après un rappel historique du contexte de ce programme, de la participation de la CGT clandestine, et de son héritage après guerre, la secrétaire générale dit son inquiétude face à la situation politique actuelle.

La dirigeante syndicale s’en prend plus généralement à la concentration des médias. La situation de Vincent Bolloré est citée à titre d’exemple, lui qui détient les chaînes Canal+ et CNews, la radio Europe 1, Le Journal du dimanche et d’autres titres, tel Paris Match dont il négocie la vente.

« En France, une poignée de milliardaires se partagent aujourd’hui l’essentiel de la presse nationale et des médias. Une situation unique en Europe. Profondément alarmante, et bien loin du programme du CNR », estime-t-elle. Les éditions Grasset sont une filiale de Hachette Livre, donc de Lagardère, contrôlé depuis novembre par Vivendi, le groupe de Vincent Bolloré.

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