LiveCommission d’enquête TNT : Selon Vincent Bolloré, « le pluralisme existe aujourd'hui en France »
live

Terminé

Commission d’enquête TNT : Selon Vincent Bolloré, « le pluralisme existe aujourd'hui en France »

LiveCe mercredi, Vincent Bolloré, le patron à la tête de nombreux médias, doit être auditionné dans le cadre de la commission d’enquête sur l’attribution, le contenu et le contrôle des autorisations de la TNT
Vincent Bolloré lors de la commission d'enquête sur les fréquences TNT.
Vincent Bolloré lors de la commission d'enquête sur les fréquences TNT. - Jacques Witt / SIPA / SIPA
Lina Fourneau

Lina Fourneau

  • Ce mercredi, le patron milliardaire Vincent Bolloré était présent à l’Assemblée nationale dans le cadre de la commission d’enquête sur l’attribution, le contenu et le contrôle des autorisations de services de télévision numérique terrestre (TNT).
  • Le directeur de Vivendi et du groupe Canal+, composé de Cnews et C8, devait répondre aux questions des députés présents.
  • Chaîne d’opinion, interventionnisme, liberté d’expression et concentration des médias… plusieurs thématiques importantes devraient être abordées.

18h07

C'est la fin de ce live

L'audition de Vincent Bolloré est terminée. C'est donc la fin de ce direct. Nous nous retrouvons demain pour une nouvelle audition importante, celle de Cyril Hanouna, dès 14 heures.

17h43

Un petit mot pour la fin, Vincent ?

L’audition se termine et les députés sont dissipés.

Vincent Bolloré conclut pour répondre aux nombreuses polémiques autour de Canal : « Le problème c’est que le groupe est tellement vaste, je ne sais pas combien d’heures d’antenne il y a, combien de journaux, combien de livres… Vous pouvez lui faire dire n’importe quoi. L’autre jour, quelqu’un m’a dit que j’étais de La France insoumise car Aymeric Caron et Louis Boyard travaillent chez moi. Vous pouvez prendre des petits bouts, les coller ensemble et en faire une théorie ».

17h34

Le lien de Serge Nedjar et Vincent Bolloré en question

«Vous l'appelez tous les jours, vous ne cherchez pas à l'influencez ? », demande Aurélien Saintoul, le rapporteur à propos du lien de Vincent Bolloré avec Serge Nedjar, le patron de CNews. L'auditionné répond l'appeler surtout pour le féliciter des audiences de la chaîne.

17h27

« Déjà à l’époque, on espérait que Canal+ devienne Canal - », regrette Vincent Bolloré

Vincent Bolloré poursuit sur les plaintes autour de ses chaînes. Mais lui ne voit aucune conséquence sur la vie de son groupe. « L'essentiel de Canal fort heureusement ce sont des abonnés qui ne comprennent rien à ce qui se dit ici ».

17h24

« C'est pas agréable, ça fait pas plaisir »

Bolloré répond une nouvelle fois aux nombreuses accusations portées contre lui.

17h19

Un Bolloré un brin complotiste sur les sanctions

Bolloré comprendrait-il que le nombre record du nombre de sanctions ait pour conséquence la suppression d’une chaîne de la TNT ? « Je pense que les chaînes de Canal sont scrutées à la loupe pour des raisons diverses et font tout un bruit auprès de l’Arcom. Je pense qu’il y a un dossier préparé depuis longtemps. Certaines me paraissent regrettables, d’autres curieuses ».

L’occasion d’une nouvelle comparaison catho ici pour Vincent Bolloré : « Les plus grands saints pèchent sept fois par jour ». « Nous ne sommes pas à ce point ».

17h14

« Le pluralisme existe aujourd'hui en France »

La concentration médiatique rentre dans les débats. « On représente 10% [des parts televisuels]. Je ne crois pas qu'on puisse dire qu'on représente une audience trop importante. Le pluralisme existe aujourd'hui en France ».

17h08

Finalement il en donne quand même sa définition et répond

«CNews respecte ses temps de parole. Nous sommes légalistes et nous nous adapterons à ce qui est demandé ».

Petite précision ici, la question du pluralisme dans les médias est un élèment important pour l'attribution des chaînes de la TNT.

17h05

Ça patauge

Bolloré dit ne pas pouvoir répondre à une question sur sa vision du pluralisme pour les chaînes du groupe. « Je ne suis pas le patron de Canal mais de Vivendi », se défend-il.

16h59

La députée Taillé-Polian demande à Bolloré pourquoi il ne respecte pas les mises en garde de l’Arcom

La députée écologiste Taillé-Polian revient « à l’espace de liberté » évoqué plus tôt par Vincent Bolloré, tout en faisant référence aux nombreuses fake news et sorties de route remarquées par l’Arcom sur la chaîne CNews.

« Ce ne sont pas mes chaînes. Ce sont des chaînes gérées par des gens qui ne sont pas le service public mais qui doivent respecter des conventions. Aujourd’hui, l’ensemble des conventions sont respectées. Ils respectent la loi intégralement ».

16h57

La liberté d'expression s'arrête-t-elle là où l'intérêt économique de Bolloré commence ?

Joli tir du vice président de la Commission d'enquête Laurent Esquenet-Goxes sur le grand nombre de plaintes déposées par le groupe Bolloré contre des médias et journalistes, de tailles différentes. Des affaires qui auraient toutes été perdues par le groupe.

« Nous gagnions l'essentiel de nos procès et il est indiqué à chaque fois qu'il y a diffamation. Quand on vous accule de quelque chose et que vous ne réagissez pas, vous avez des services chez votre client qui ne veulent plus travailler avec vous. "Qui ne dit mot consent". ».

16h51

« Les journalistes sont entièrement libres »

Réponse brève sur la vision de la liberté d'expression de Vincent Bolloré

16h50

Bolloré doit répondre de sa proximité avec Bernard Arnault

«Je connais Bernard depuis quarante ans, on a commencé ensemble ». Mais aucun accord secret n'existe entre Lagardère, Bolloré ou Arnault. « Nous ne sommes forcés à rien ».

Il répond aussi à la vente du Parisien par Arnault. « Le Parisien n'est pas à vendre et ce qu'il n'est pas à vendre ne m'intéresse pas ».

16h45

Bolloré mène-t-il une mission politique à travers son parcours médiatique ?

Ségolène Amiot, députée La France Insoumise, pose la question à Vincent Bolloré quant à sa proximité avec Zemmour. L’ancien candidat à la présidentielle avait déclaré que Vincent Bolloré partageait sa vision du « remplacement de civilisation » et qu’il était comme lui un « patriote ».

« Il ne faudrait pas prendre des phrases de l’extérieur. Je suis un grand garçon. Je suis démocrate chrétien, je respecte l’avis de la nation. Le mot chrétien n'est pas un vilain mot, c'est la charité et l'espérance. Si je ne crois pas à quelque chose, je ne vais pas le mettre sur une de mes antennes ».

Il ajoute : « Si j'avais un projet politique, les chaînes Canal se seraient effondrées depuis longtemps ».

16h40

« Une marque de défiance »… Bolloré imagine ce que serait le retrait d’une des chaînes de la TNT

Sébastien Chenu, député RN, demande à Vincent Bolloré ce qu’il ferait si une des chaînes ne lui était finalement pas attribuée sur la TNT.

« Je pense que ça poserait deux types de problèmes. C’est un ensemble. Dans une table, c’est un des piliers et si on retire un des piliers de la table, ça pose un problème. Et ça serait une marque de défiance. Le succès de Canal et la liberté de ton de Canal gênent ».

16h34

Que veut faire Bolloré de la culture ?

A priori, le 7eme art est très important à ses yeux. « Il est important parce qu'il est soutenu ». Bolloré reparle de son fils ici, Yannick, « fondu de cinéma ».

16h31

L'audition se poursuit

On passe aux questions des députés. C'est Karl Olive qui commence.

16h26

On reparle d’interventionnisme

Petite remarque assez justifiée du rapporteur Aurélien Saintoul. Lorsque Pascal Praud dit « je suis 100 % Bolloré », « il ne dit pas qu’il est 100 % CNews ». Des remarques qui laissent penser une nouvelle fois à l’interventionnisme du patron de Canal.

« C’est l’autre côté du totem, l’autre côté du paratonnerre. On me présente comme celui qui fait des choses horribles pour les gens qui ne se sentent pas bien. Les gens qui se sentent bien pensent que c’est grâce à moi qu’ils sont là. Je représente par ces 45 ans de vie professionnelle le développement d’un groupe et d’équipes soudées. Je leur donne la stabilité et la passion d’entreprendre ».

16h13

Nouvelle affaire sur la table, la dernière sortie problématique de CNews sur l’IVG

Est-ce une faute grave selon lui ? « Ils ont dit que c’était une erreur technique et je n’ai pas de raison de mettre en doute la parole des gens qui travaillent dans le groupe. Ce n’est pas à moi d’accabler des gens qui travaillent à l’intérieur des chaînes », avance-t-il.

Vincent Bolloré en profite même pour donner son avis sur la question. « Se heurtent dans cette affaire deux libertés et je suis très attaché à la liberté ». « Il y a la liberté des gens à disposer d’eux-mêmes et la liberté des enfants à vivre ».

16h09

Et décide-t-il des émissions à l'antenne ?

Bolloré affirme qu'il n'a pas créé d'émissions pour le groupe Canal.