votre vie votre avisLe confinement a 4 ans… Si ça recommençait, vous feriez quoi ?

Covid-19 : Le premier confinement a quatre ans, vous feriez quoi si ça recommençait demain ?

votre vie votre avisLe 16 mars 2020, Emmanuel Macron annonçait le premier confinement pour tenter de juguler la pandémie de coronavirus. S’il y en avait un nouveau aujourd’hui, que feriez-vous de différent ?
Que feriez-vous en cas d’un quatrième confinement ?
Que feriez-vous en cas d’un quatrième confinement ? - DR / Shutterstock
Célia Mamoghli

Célia Mamoghli

L'essentiel

  • Il y a quatre ans, le 16 mars 2020, Emmanuel Macron, annonçait le premier confinement pour endiguer la pandémie de Covid-19.
  • Certains ont vécu cette période sous de bons auspices, mais beaucoup d’autres ont mal vécu cette « privation de libertés ».
  • Et si un nouveau confinement était annoncé aujourd’hui (simple hypothèse, hein), que feriez-vous de différent ? On vous a posé la question.

«Dès demain midi et pour quinze jours au moins, nos déplacements seront très fortement réduits ». C’était il y a tout juste quatre ans : Emmanuel Macron, dans une allocution télévisée, s’adressait à un pays « en guerre sanitaire ».

Une phrase qui marquait le début de deux mois de confinement en France, destinés à endiguer la pandémie de Covid-19. Deux autres mises en pause du pays ont eu lieu par la suite et quatre ans plus tard, le coronavirus apparaît désormais comme un mauvais souvenir. Mais si demain, un nouveau confinement était ordonné (simple hypothèse, hein), que feriez-vous de différent ? On vous a posé la question.

« Je continuerais mes promenades dans les bois »

Le confinement de mars 2020 a permis à certaines de nos lectrices de se reconnecter à la nature et de se (re)découvrir des passions. Et ce qui est sûr, c’est que si un quatrième « restez chez-vous » intervenait aujourd’hui, elles ne changeraient rien. « Cela a été un vrai bonheur, raconte Martine. Si on devait recommencer, je continuerais mes promenades prolongées dans les bois, autour de chez moi ». « Depuis le premier confinement, j’ai appris à mieux dessiner, je lis beaucoup et je partage mes lectures avec des amies, confie à son tour Isabelle. S’il y en avait un quatrième, je demanderais juste à ma fille et à mon gendre de venir habiter avec nous. Notamment pour que mes deux petits-fils puissent profiter d’une maison avec un jardin »,

Irène, elle, a vécu le premier confinement comme une révélation. « J’avais retrouvé ma campagne, l’impression d’avoir 8 ans alors que j’en ai 62. Il n’y avait plus de voitures, de motos, d’avions, mais des chevreuils, le chant des oiseaux, le jardin… et j’ai perdu 17 kg », annonce-t-elle fièrement.

« Surtout, je dormirais… »

George, lui, est plutôt branché eau salée et sable chaud. « Si un quatrième confinement arrivait maintenant, nous resterions bloqués à Bali, où nous habitons depuis quelques mois, énonce-t-il. Sinon, ce serait comme au premier : lecture, Internet et jeux de cartes… nous sommes fans ! ». Quant à Michel, s’il était obligé de rester chez lui encore une fois, aucun doute, il prendrait le large pour atterrir sur une « île déserte » ou s’envolerait sur une « autre planète ».

NOTRE DOSSIER SUR LES CONFINEMENTS

« Je ferais du jardinage, je lierais des bouquins, je repasserais mon linge en retard et je profiterais pour repeindre ma grille de jardin. Et surtout, je dormirais… » se promet Isabelle. « Je rangerais mes placards ! », ajoute simplement Valérie.

« Je refuserais d’être confiné à nouveau »

Mais tout le monde ne serait évidemment pas partant pour un confinement, épisode 4. « Je refuserais d’être confiné, ni plus, ni moins. Cette mesure liberticide sans précédent d’une inhumanité sans nom n’a servi à rien », soutient Yves. « Ce confinement n’a servi qu’à approfondir la crise économique », ajoute Jean-Marie. « A l’époque, j’ai été sidérée par la disproportion des mesures prises », renchérit Enola, qui a bien du mal à voir le Covid-19 comme une « menace ». « Ce n’était pas la peste noire, quoi… (…) Je ne me soumettrais plus à un confinement aussi strict et je passerais carrément dans la clandestinité pour voir famille et amis qui le souhaitent ».

Quant à Fabienne, le confinement lui a laissé des cicatrices qu’elle ne se voie pas rouvrir. « J’ai fait une dépression à cause de cette fausse bonne idée. Les dommages sont encore là. Cette fois-ci, je ne me confinerais pas, quoiqu’il m’en coûte… ». Que Fabienne se rassure, on le répète : pas de panique ! Aucun nouveau confinement n’est à l’horizon.