DramePrès de Lyon, un bébé retrouvé abandonné, nu et positif à la cocaïne

Lyon : Un bébé retrouvé abandonné, nu et positif à la cocaïne

DrameL’enfant, âgé d’un an, a été abandonné dans la zone industrielle de Vénissieux, près de Lyon. Ses parents ont été interpellés
Dimanche, un bébé a été retrouvé abandonné, nu, dans une zone industrielle près de Lyon. Les analyses ont révélé qu'il était positif à la cocaïne.
Dimanche, un bébé a été retrouvé abandonné, nu, dans une zone industrielle près de Lyon. Les analyses ont révélé qu'il était positif à la cocaïne. - CreaPark / Pixabay / Pixabay
Caroline Girardon

C.G.

Dimanche, un enfant d’un an a été découvert dans la zone industrielle de Vénissieux, près de Lyon. Le bébé était entièrement nu. Il venait d’être abandonné par son père, qui déambulait dans les rues en le tenant par les pieds. L’homme a été aperçu quelques minutes plus tôt par un passant ayant aussitôt alerté les forces de l’ordre, indique ce mardi Le Progrès.

Sur place, les agents de la BAC ont retrouvé l’enfant puis ont contacté les secours. Transporté à l’hôpital mère-enfant de Bron, il a subi des examens révélant qu’il était positif à la cocaïne.

Des parents toxicomanes

Son père, âgé de 50 ans, et sa mère de 25 ans ont été interpellés et déférés devant le parquet de Lyon, indique ce dernier auprès de 20 Minutes. Ils sont poursuivis pour « soustraction par un parent à ses obligations légales compromettant la santé, la sécurité, la moralité ou l’éducation de son enfant » et « usage illicite de stupéfiants ».

Il s’agit d’un couple de toxicomanes, sans domicile fixe, selon le quotidien régional. Le parquet a demandé qu’ils soient placés sous contrôle judiciaire. Lors de leur garde à vue, ils ont nié toute maltraitance sur l’enfant et précisé que les faits se seraient déroulés après une dispute.

Le bébé, dont les jours ne sont pas en danger, a fait l’objet d’une mesure provisoire de placement. Selon les premiers éléments de l’enquête, la présence de cocaïne dans son sang pourrait s’expliquer par une contamination par allaitement, et non par une administration volontaire.

Cette affaire n’est pas sans rappeler celle de Rochefort. Début mars, un bébé, âgé cette fois de trois semaines, était décédé. L’enquête avait permis d’établir qu’il était, lui aussi, positif à la cocaïne.