maltraitanceUne femme découvre grâce à une caméra que son compagnon torture ses chats

Essonne : Une femme découvre grâce à une caméra que son compagnon torture ses chats

maltraitance« Torsions des membres, coups de pied, écrasements, coups de poing », l’individu a fait subir le calvaire à plusieurs chats, dont un en est mort
 « Sur d’innombrables vidéos, elle voit son compagnon s’en prendre très violemment et gratuitement aux chats qu’elle accueille », explique l’association Action protection animale dans un communiqué.
« Sur d’innombrables vidéos, elle voit son compagnon s’en prendre très violemment et gratuitement aux chats qu’elle accueille », explique l’association Action protection animale dans un communiqué. - Action Protection Animale / Action Protection Animale
Aude Lorriaux

A.L.

Elle hébergeait sans le savoir un tortionnaire, capable de la plus grande cruauté vis-à-vis des animaux. Une habitante d’Athis-Mons a découvert au moyen de caméras de vidéosurveillance que son compagnon torturait ses animaux de compagnie.

Cette femme, qui hébergeait des chats confiés par une association, s’inquiétait de voir ces derniers mal au point le soir, à son retour. « Lorsqu’elle rentre, il arrive qu’un des chats boite, ou qu’un autre soit prostré sous un meuble, tremblant alors que le matin, ils allaient bien », explique sur son site Action protection animale (APA), qui révèle l’affaire. Elle avait déjà subi la perte d’un de ses chats, mort sans qu’elle puisse se l’expliquer.

Cinq mois de prison avec sursis

Elle a alors visionné la caméra de surveillance installée pour comprendre ce qui se passait. Et a découvert l’inimaginable. « Sur d’innombrables vidéos, elle voit son compagnon s’en prendre très violemment et gratuitement aux chats qu’elle accueille », explique l’association dans son communiqué, qui décrit des « torsions des membres, coups de pied, écrasements, coups de poing ».

Elle a porté plainte, et l’homme, jugé le 8 mars en comparution immédiate devant le tribunal d’Evry, a reconnu les faits, selon l’association. Il aurait aussi reconnu avoir tué le premier chat mort en 2022. Il a écopé de cinq mois de prison avec sursis, obligation de soins et cinq ans d’interdiction de détenir un animal. Une peine insuffisante pour l’association : « Le moins que l’on puisse dire est que la peine est dérisoire face à l’horreur des faits », dit-elle, ajoutant : « A croire que, pour certains, torturer et lyncher à mort des animaux n’est pas si grave. »