Les chiffres les plus délirants des rues les plus chères de France

La crise immobilière ne touche pas tous les quartiers de France, loin de là. Certaines rues ont même des prix au mètre carré hallucinants. Une bonne nouvelle pour les heureux propriétaires ou les investisseurs, pas forcément pour ceux qui souhaitent s’y installer. Alors que les prix de l’immobilier en moyenne baissent en France depuis un an (-2,1 %), certaines villes et rues affichent des prix toujours élevés, bien au-delà de la moyenne du marché. Meilleurs Agents, leader de l’estimation immobilière en ligne, dévoile les résultats de son dernier classement des rues les plus chères au sein des 50 plus grandes métropoles françaises.

Le 6e arrondissement de Paris

Et le bingo revient à une rue du 6e arrondissement de Paris, avec un prix au m2 qui atteint les… 24.274 euros ! Il s’agit de la rue de Fustemberg, avec sa petite placette, en plein cœur du quartier Saint-Germain. C’est d’ailleurs, (est-ce vraiment une surprise ?) le cœur historique parisien qui abrite à lui seul les cinq rues les plus chères des 50 plus grandes villes de France. Avec des prix qui s’élèvent au-dessus de 20.000 euros/m2, surpassant largement le prix moyen dans la capitale, qui s’établit à 9.403 euros/m2 au 1er mars 2024. Toujours dans le même secteur, comptez débourser pour votre petit pied-à-terre 21.739 euros/m2 pour la rue Guynemer dans le quartier d’Odéon.

Après le secteur de Furstemberg, il vous faudra sortir 23.777 euros/m2 pour vous offrir une jolie vue quai des Orfèvres dans le 1er arrondissement. Enfin, pour faire tranquilou votre shopping en descendant de chez vous avenue Montaigne dans le 8e arrondissement, comptez d’abord débourser 23.123 euros/m2.

Plus au sud, c’est cher aussi

Mais il n’y a pas qu’à Paris que les prix peuvent être délirants. Après la capitale, direction la Côte d’Azur avec la belle cannoise. C’est la ville dans laquelle on retrouve les rues aux prix les plus élevés en région. Ses artères dépassent le seuil symbolique des 10.000 euros/m2, avec notamment le célèbre boulevard de la Croisette sur lequel il faut compter, pour croiser des stars, sortir de sa poche 12.410 euros par m2. Une bagatelle à quasi-égalité avec la rue Gray Street (12.311 euros/m2).

Toujours au sud, dans la région des Alpes-Maritimes, il faut se rendre à Antibes avec le boulevard John-Fitzgerald-Kennedy et ses 10.948 euros/m2, surpassant ainsi la célèbre avenue Jean-Lorrain et ses 10.300 euros/m2, qui reste la rue niçoise la plus coûteuse.

Cinquième métropole à détenir la rue plus chère, Aix-en-Provence avec l’avenue Giuseppe-Verdi où le m2 atteint 8.615 euros. Ville qui précède au classement des 10 villes aux rues les plus chères de France, dans l’ordre au 1er mars 2024, Marseille, Lyon, Bordeaux, La Rochelle et Toulouse.

En fin de classement on trouve également la ville de Saint-Etienne et sa rue Gabriel-Calamand. Particulièrement cotée localement, cette rue stéphanoise affiche toutefois des prix de l’immobilier ne dépassent pas les 2 165 €/m2 en moyenne.