justiceUn mineur incarcéré, soupçonné d’avoir envoyé des menaces sur les ENT

Menaces contre les lycées : Un mineur de 17 ans mis en examen à Paris et incarcéré

justiceL’adolescent était « scolarisé » et « n’avait pas d’antécédents judiciaires de même nature »
Illustration d'un véhicule de police.
Illustration d'un véhicule de police. - A. Robert / Sipa / 20 Minutes
20 Minutes avec AFP

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Un adolescent de 17 ans a été mis en examen samedi à Paris et placé en détention provisoire dans le cadre d’investigations sur l’envoi de menaces à des établissements scolaires via les ENT (Espaces numériques de travail), a indiqué une source judiciaire.

Le jeune homme avait été interpellé jeudi matin à Malakoff (Hauts-de-Seine) par l’Office de lutte anti-cybercriminalité (Ofac) et placé en garde à vue.

« Scolarisé », il « n’avait pas d’antécédents judiciaires de même nature », avait indiqué la procureure de Paris Laure Beccuau.

A l’issue de sa garde à vue, il a été présenté à un juge d’instruction du tribunal de Paris qui l’a mis en examen pour atteintes à un système automatisé de données à caractère personnel mis en œuvre par l’Etat commis en bande organisée, menace de mort matérialisée par écrit, image ou autre objet, divulgation d’information fausse afin de faire croire à une destruction dangereuse, usurpation d’identité, apologie du terrorisme au moyen d’un service de communication au public en ligne et refus de remettre aux autorités judiciaires les codes d’accès de son téléphone, a détaillé la source judiciaire.

Il a ensuite été placé en détention provisoire par un juge des libertés et de la détention, conformément aux réquisitions du parquet, a-t-elle précisé.

Depuis le milieu de la semaine dernière, plus de 150 établissements scolaires situés dans vingt académies au total, ont été visés par des menaces d’attentat transmises via les ENT, selon un bilan vendredi du ministère de l’Education nationale.

La ministre de l’Education Nicole Belloubet a annoncé jeudi la suspension des messageries des ENT et vendredi la création à la rentrée prochaine d’une « force mobile scolaire » nationale qui pourra être envoyée dans les établissements scolaires en cas de « difficultés ».

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