CA RAMEFaut-il craindre le pire pour les futurs droits TV du foot français ?

Ligue 1 : Faut-il craindre le pire pour les futurs droits TV du foot français ?

CA RAMESelon RMC Sport, DAZN et la LFP ont repris le dialogue au sujet des droits TV du football français qui ne semblent pas intéresser grand monde
Vincent Labrune, le boss de la LFP.
Vincent Labrune, le boss de la LFP.  - FRANCK FIFE  / AFP
Aymeric Le Gall

Aymeric Le Gall

«Approchez, approchez, elle est belle ma Ligue 1, elle est belle ! ». C’est à peu près comme ça comme imagine actuellement Vincent Labrune, le patron de la LFP : derrière son petit étal du marché en tentant vainement d’appâter le chaland pour lui refourguer les prochains droits télé du foot français pour la période 2024-2029. Et pour le moment, on ne peut pas dire que ça se bouscule franchement au portillon.

Ce n’est pas compliqué, à l’heure actuelle, seul un acheteur potentiel a frappé à la porte de la Ligue de football professionnel – ce qui n’est jamais bon signe dans le business pour les négociations –, il s’agit de DAZN. Selon RMC Sport, après une première offre au rabais estimée à 500 millions d’euros immédiatement rejetée, les deux parties auraient décidé de rouvrir un dialogue qui se voudrait constructif.

« Ces échanges devraient s’intensifier dans les quinze prochains jours », affirment nos confrères. C’est un début, dirons-nous, même si les positions sont encore très, très éloignées puisque, de son côté, la LFP espère récupérer pas moins de 900 millions d’euros au total, en incluant les droits domestiques et les droits internationaux. Seulement voilà, difficile de faire sauter les enchères au plafond quand on ne dispose d’aucune autre offre émanant d’un concurrent.

La LFP en quête d’un second acheteur potentiel

La rumeur court depuis un moment maintenant que Vincent Labrune tenterait de convaincre beIN Sports d’entrer dans la course, sans que cela n’ait mené à quoi que ce soit de concret. Sans aller jusqu’à dire que le temps presse, il ne faudrait pas non plus que cette histoire s’éternise trop longtemps et qu’on se retrouve avec une Ligue 1 sans le moindre diffuseur au coup d’envoi de la prochaine saison.

La LFP se montrait pourtant relativement confiante quant à l’attractivité de son championnat au moment de faire équipe avec CVC, le fonds d’investissement ayant donné 1,5 milliard d’euros au football français en échange de 13 % des revenus de la LFP et de sa nouvelle société commerciale. Un deal critiqué de toute part qui fait désormais l’objet d’une enquête préliminaire de la part du Parquet national financier. Qu’il semble bien loin le temps où Vincent Labrune déclarait après la signature de l’opération avec CVC que le football français était « sauvé ».

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