FauneUne taupe marsupiale, espèce ô combien discrète, observée en Australie

Australie : Des rangers croisent la route de la très discrète taupe marsupiale

FauneCet animal très discret n’est observé que cinq à dix fois par décennie, selon les locaux
Le petit animal souterrain, aveugle et de la même couleur que le sable, a été observé dans la région du rocher Uluru.
Le petit animal souterrain, aveugle et de la même couleur que le sable, a été observé dans la région du rocher Uluru. - Rafael Ben Ari/Newscom/SIPA / SIPA
20 Minutes avec agence

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C’est une belle rencontre qui a eu lieu récemment dans le désert australien. Des rangers ont eu le privilège d’observer une taupe marsupiale, une espèce endémique extrêmement rare, dans la région d’Uluru. Cet événement a suscité l’enthousiasme des experts de la faune, rapporte ABC News.

Baptisée « kakarratul », cette créature énigmatique appartient à la famille des marsupiaux, comme les kangourous et les koalas. Son corps rappelle pourtant plus celui d’une taupe avec ses petites pattes griffées capables de creuser la terre, sa cécité et sa taille menue. Son pelage orange lui permet de passer inaperçue dans le sable et elle a un petit museau semblable à celui d’un cochon, énumère le HuffPost.

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Menacée par le changement climatique

Les rangers australiens ont donc pu observer, manipuler et filmer cet animal réputé insaisissable. En effet, la taupe marsupiale n’est en moyenne observée que cinq à dix fois par décennie. Cette rencontre est d’autant plus étonnante qu’elle survient six mois après une autre observation de « kakarratul ».

Pour traquer les taupes marsupiales, les rangers creusent des tranchées pour tenter de repérer les tunnels façonnés par ces petits animaux. Ces recherches sont essentielles pour suivre l’évolution des espèces désertiques, grandement menacées par le changement climatique.

En effet, avec le réchauffement de la planète et la modification des précipitations, le désert australien est menacé de sécheresse. Si les espèces endémiques y survivent sans grand besoin d’eau, un assèchement complet de la région conduirait à leur extinction.

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