Oui, maisLa réforme de l’assurance chômage pas « la plus urgente » pour le Medef

La réforme de l’assurance chômage pas « la plus urgente » pour le Medef

Oui, maisGabriel Attal a annoncé en mars une nouvelle réforme de l’assurance chômage dès cette année, qui doit durcir les conditions d’indemnisation des demandeurs d’emploi
Le Premier ministre Gabriel Attal le 24 janvier à l'Assemblée.
Le Premier ministre Gabriel Attal le 24 janvier à l'Assemblée. - J. De Rosa / AFP
20 Minutes avec AFP

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La réforme de l’assurance chômage, que le gouvernement veut entreprendre cette année, n’est pas la plus urgente à mener, a indiqué jeudi le président du Medef Patrick Martin à bord de l’avion qui le menait au Canada avec Gabriel Attal. « Oui, il faut aller plus loin sur l’assurance chômage, mais je ne sais pas si cette réforme a un degré d’urgence. La réforme la plus urgente, c’est la dynamique économique », a déclaré le premier responsable patronal français.

Après l’échec des négociations sur l’emploi des seniors, la ministre du Travail Catherine Vautrin a annoncé mercredi que le gouvernement pourrait reprendre la main sur l’assurance chômage par un décret de carence, si les partenaires sociaux ne complètent pas d’ici lundi la convention qu’ils ont négociée à l’automne par un avenant sur l’indemnisation des chômeurs âgés.

« Les syndicats ont été déstabilisés »

Gabriel Attal a par ailleurs annoncé en mars une nouvelle réforme de l’assurance chômage dès cette année, qui doit durcir les conditions d’indemnisation des demandeurs d’emploi. « Les expressions gouvernementales ont perturbé les négociations et créé des crispations, notamment sur le régime des seniors », selon Patrick Martin.

Il a expliqué que « les syndicats ont été déstabilisés » parce que pendant la négociation, « l’Etat relançait une réforme de l’assurance chômage ». « On peut parler d’échec. On avait envie d’un accord », a regretté le président du Medef. « Tout ce qui vient perturber les négociations pèse sur le climat social des entreprises ». Les pourparlers ont buté sur un la création d’un droit opposable à une retraite progressive, a-t-il précisé : « Cela aurait coûté 300 millions d’euros ».

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