HOMMAGELa boulangerie du couple retrouvé mort à Madère a rouvert en leur mémoire

Couple mort à Madère : La boulangerie de Véronique et Laurent Blon a rouvert « en leur mémoire » dans le Tarn-et-Garonne

HOMMAGEUn couple de boulangers, Véronique et Laurent Blond, a été retrouvé mort sur l’île de Madère, où il était en vacances. L’émotion était palpable ce lundi dans la commune de Beaumont-de-Lomagne où leurs filles ont rouvert la boulangerie
La boulangerie du couple retrouvé mort à Madère a rouvert ce lundi dans la commune de Beaumont-sur-Lomagne (Tarn-et-Garonne).
La boulangerie du couple retrouvé mort à Madère a rouvert ce lundi dans la commune de Beaumont-sur-Lomagne (Tarn-et-Garonne).  - V. Chapuis / AFP / AFP
20 Minutes avec AFP

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Ils ont retrouvé leur commerce mais sont surtout venus rendre hommage au couple qui le tenait depuis des années. Ce lundi matin, l’émotion était palpable dans la commune de Beaumont-de-Lomagne (Tarn-et-Garonne) où la boulangerie du couple retrouvé mort à Madère a rouvert. « C’était important pour les employés et pour que les clients puissent retrouver le confort d’avoir un commerce de proximité », a expliqué leur fille Johanna.

C’est elle qui avait alerté les autorités en ne voyant pas ses parents revenir d’une randonnée le 16 mars à Sao Vicente dans le nord de l’île portugaise. Il y a dix jours, la police de Madère a annoncé la découverte dans le secteur de deux corps qui sont très vraisemblablement ceux des deux touristes de 58 et 56 ans. Tout indique qu’ils aient fait une chute accidentelle dans cette zone escarpée et difficile d’accès.

« J’aurais préféré les voir vivants », lâche un client

« En leur mémoire », Johanna et son autre sœur ont donc décidé de rouvrir la boulangerie familiale plus d’un mois après la disparition. Mais « passer les portes et ne pas voir mes parents est très difficile », a témoigné la jeune femme. Les clients avaient du mal aussi à contenir leur tristesse. « J’aurais préféré les voir vivants et aller chercher mon pain ailleurs », lâche Michel qui habite à quelques mètres de la boulangerie.

Derrière le comptoir, Véronique, employée de l’établissement depuis des années, partage la même peine : « C’est difficile » confie-t-elle, la lèvre tremblante. Malgré son chagrin, cette employée se satisfait de la réouverture : « C’est pour leur rendre hommage ». Un sentiment partagé par Nicolas Frédéric, boulanger du commerce depuis quatre ans qui considère la boutique « comme l’âme du village ». « On est très content, pour les employés mais aussi pour les villageois », indique-t-il.

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