AGRESSIONLe cousin d’un des suspects de Grande-Synthe tabassé, sa mère « dévastée »

Mort de Philippe à Grande-Synthe : Le cousin d’un des suspects tabassé, sa mère « dévastée »

AGRESSIONUn adolescent de 15 ans, cousin de l’un des suspects, a été violemment agressé dans la nuit de vendredi à samedi. Sa mère a donné des précisions sur RTL
Le cousin de l’un des deux jeunes suspects impliqués dans le meurtre de Philippe à Grande-Synthe a été agressé par « six personnes », selon sa mère
Le cousin de l’un des deux jeunes suspects impliqués dans le meurtre de Philippe à Grande-Synthe a été agressé par « six personnes », selon sa mère - Adil Benayache/SIPA / SIPA
Julie Urbach

J.U.

En marge de la mort de Philippe, tué lors d’un guet-apens, une nouvelle agression s’est déroulée dans la nuit de vendredi à samedi, à Grande-Synthe (Nord). La victime, âgée de 15 ans, est le cousin de l’un des deux jeunes suspects mis en examen pour ce meurtre. « On avait beaucoup de menaces », a témoigné la mère de ce jeune homme ce dimanche sur RTL.

Si la famille sortait le moins possible depuis le drame, le fils aurait pourtant accepté une sortie en voiture vendredi soir avec un ami, selon le témoignage. Mais le véhicule, qui roulait à vive allure, l’a conduit dans une zone peu fréquentée. « Six personnes lui ont sauté dessus », poursuit la mère de famille. L’adolescent aurait été tabassé et laissé sur les lieux, jusqu’à ce qu’une voiture le découvre « nu, blessé, affolé », et le prenne en charge.

« Des lésions partout sur le corps »

Le garçon, « dans un état pitoyable », a réussi tant bien que mal à remonter au domicile familial avant de « s’écrouler sur le canapé ». Toujours sur RTL, sa mère décrit « une grosse fracture de la mâchoire, des lésions partout sur son corps, des traces [qui montrent] qu’il a été traîné au sol, du sang à l’intérieur des yeux… »

La mère, qui qualifie le meurtre dans lequel son neveu serait impliqué « d’inhumain », estime que son fils a été victime à son tour d’un « guet-apens » et se dit « dévastée ». Le parquet de Dunkerque a ouvert une enquête pour « violences volontaires en réunion ayant entraîné une incapacité de travail supérieure à huit jours », confiée au groupe des violences aux personnes du service local de police judiciaire de Dunkerque.