C’est une nouvelle tendance qui a envahi les réseaux sociaux. Les vidéos de cochons, ânes, vaches ou encore lapins de petite taille se sont multipliées ces derniers mois sur les plateformes. Les hashtags #minicows ou #tinycows (« mini-vaches ») cumulent ainsi des millions de vues en ligne.

Cette tendance, lancée aux États-Unis, a été popularisée sur TikTok grâce à des vidéos d’influenceurs. Des milliers d’internautes ont rapidement été séduits par ces animaux de ferme de petite taille, au point de les faire vivre en appartement, comme de véritables animaux de compagnie.

« J’ai craqué… Dans 48 heures, il dort dans ma chambre »

En France aussi, ces animaux miniatures ont conquis le cœur de nombreux internautes qui n’hésitent pas à se mettre en scène dans des vidéos. Comme l’acteur Pierre Niney qui a récemment partagé sur ses réseaux sociaux des vidéos de son nouveau compagnon à quatre pattes. « J’ai craqué… Dans 48 heures, il dort dans ma chambre, je pense », a déclaré le comédien au sujet de son âne miniature.

Pour s’offrir l’un de ces mini-animaux, il faut débourser entre 500 et 1.000 euros pour une mini-vache par exemple, un tarif bien inférieur à l’engouement suscité aux États-Unis où il faut au moins compter 8.000 euros pour acquérir l’une de ses petites bêtes, indique le New York Times.

« Ce ne sont pas des petits jouets, ils sont vivants »

Même si ces animaux miniatures peuvent ressembler à de grosses peluches, ils nécessitent une attention et des soins particuliers, alertent les associations françaises de protection des animaux. La Fondation 30 Millions d'Amis a d’ailleurs mis en garde sur cette tendance qui « comme tout phénomène de mode lié aux animaux, conduit bien souvent à des acquisitions coup de cœur qui se soldent malheureusement par des abandons ou de la maltraitance en raison d’une méconnaissance des besoins de la race ou par lassitude ».

« Ce ne sont pas des petits jouets, ils sont vivants », a par ailleurs déclaré à BFMTV Franck Sasso, le président de l’association « La contrée des minis ». Ces petits animaux mangent moins que les grands mais ont besoin « d’autant d’affections et de câlins ». Le président de l’association invite les personnes intéressées à bien réfléchir avant d’adopter un animal « dont il faudra s’occuper pendant des années, aussi petit soit-il ».