enquêteUne vaste descente de police dans un refuge pour tortues près de Toulouse

Haute-Garonne : Une impressionnante descente de police dans un refuge pour tortues

enquêteUne vaste opération de police a été lancée mardi au Refuge des Tortues de Bessières, près de Toulouse. Trois responsables, dont le directeur, ont été placés en garde à vue
Une soixantaine d'agents ont participé à l'opération au Refuge des Tortues, dont ceux de l'Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique (OCLAESP), de la direction départementale de la protection des populations (DDPP) et de l'Office français de la Biodiversité (OFB).
Une soixantaine d'agents ont participé à l'opération au Refuge des Tortues, dont ceux de l'Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique (OCLAESP), de la direction départementale de la protection des populations (DDPP) et de l'Office français de la Biodiversité (OFB). - Tribunal judiciaire de Toulouse /  Ministère de la Justice
Hélène Ménal

H.M.

Le Refuge des Tortues de Bessières, à une trentaine de kilomètres au nord-est de Toulouse, est habitué à une ambiance plus conviviale et bucolique. Mardi, gendarmes, spécialistes de la lutte contre les atteintes à l’environnement, agents sanitaires – pas moins d’une soixantaine d’enquêteurs – ont investi les lieux.

Ce coup de filet au pays des tortues « s’inscrit dans le cadre d’une enquête préliminaire en cours depuis plusieurs mois à la suite de signalements concernant des pratiques illégales organisées par la direction de refuge », a indiqué mercredi soir le procureur de la République de Toulouse.

Soupçons de détournement de fonds

Samuel Vuelta-Simon cite « des conditions de conservation et d’hébergement irrégulières d’animaux protégés » et « la remise en liberté dans la nature d’espèces envahissantes ». Les investigations portent aussi sur des « suspicions de détournement de fonds au préjudice du refuge ».

Trois responsables, dont le directeur du parc animalier, ont été interpellés mardi. Leur garde à vue a été prolongée mercredi soir. Ils doivent être présentés ce jeudi à une juge d’instruction en vue de leur mise en examen dans le cadre de l’ouverture d’une information judiciaire.

En attendant d’en savoir davantage sur le sort du refuge, l’Ecole nationale Vétérinaire de Toulouse (ENVT) aide à répertorier les petites pensionnaires.

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