autodébriefingUne victoire du RN ? La responsabilité en serait « collective » juge Macron

Européennes 2024 : Pour Emmanuel Macron, une victoire du RN relèverait « surtout » d’une « responsabilité collective »

autodébriefingAu lendemain de son discours de la Sorbonne sur l’Europe, Emmanuel Macron juge qu’une victoire de la liste RN de Jordan Bardella le 9 juin relèverait d’une « responsabilité collective »
Emmanuel Macron en déplacement à Strasbourg ce vendredi 26 ”avril, au lendemain de son discours de la Sorbonne sur l'Europe et à six semaines des Élections européennes.
Emmanuel Macron en déplacement à Strasbourg ce vendredi 26 ”avril, au lendemain de son discours de la Sorbonne sur l'Europe et à six semaines des Élections européennes. - AFP / POOL
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Une victoire de la liste RN de Jordan Bardella aux élections européennes du 9 juin serait-elle une forme de désaveu pour la Macronie ? En marge d’un déplacement à Strasbourg ce vendredi, et au lendemain de son discours de la Sorbonne sur l’Europe, Emmanuel Macron a estimé que cette perspective « représenterait surtout une responsabilité collective ».

Alors que Jordan Bardella, en tête d’une quinzaine de points dans les sondages sur la liste Renew (Renaissance) de Valérie Hayer, a annoncé qu’il demanderait la dissolution de l’Assemblée nationale en cas de victoire, le chef de l’Etat semble écarter toute incidence directe en France du scrutin. « On voit bien toute cette stratégie, d’ailleurs des extrêmes, qui consiste à nationaliser le débat (…) Au moins, parlons d’Europe quand on parle des élections européennes parce que c’est de ça dont il s’agit », a-t-il expliqué aux journalistes.

Une « parole de président de la République »

Il a aussi répondu aux oppositions qui l’accusent d’avoir tenu un discours électoraliste à la Sorbonne et demandent que son allocution soit comptée dans le temps de parole de Valérie Hayer. « La voix de la France en Europe, c’est au cœur de notre diplomatie, de notre politique. Comme chacun de mes prédécesseurs, je suis légitime à aussi, en tant que président, dire un mot de ce qu’il s’y passe, de ce qui s’y joue », a-t-il justifié.

« C’était une parole de président de la République hier (…) Il ne faut pas être hypocrite sur le sujet », a encore affirmé Emmanuel Macron, ajoutant qu’il n’avait pas encore décidé s’il allait participer à des « temps de campagne ».

Sujets liés