Natasha St-Pier et Inès Reg relancent les hostilités

C’est l’heure du bilan pour Inès Reg et Natasha St-Pier après la finale de Danse avec les stars. Et leur conflit prend une drôle de tournure, en écho à une autre guerre historique, celle qui oppose les chaînes C8, du groupe Canal+, et TMC, de celui de TF1, et leurs émissions phares, TPMP et Quotidien.

Ainsi, Inès Reg a choisi Yann Barthès pour livrer ses premières confessions post émission, tandis que Natasha St-Pier apparaissait, sur la même tranche horaire, face à Cyril Hanouna. Un choix que l’animateur n’a pas manqué de souligner : « On n’a pas la numéro 2, ni la numéro 3 mais la gagnante », s’est ainsi félicité celui qui s’enorgueillit de présenter « le premier talk de France ».

Pas de menaces de mort

Inès Reg a tenu à remettre les pendules à l’heure : il n’y a pas eu de menaces de mort. « Il y a une main courante sur rien, Yann. Je n’ai rien fait », assène-t-elle. Et quand l’humoriste de 31 ans a appelé sa concurrente pour avoir des explications, celle-ci aurait justifié : « toi et ton équipe vous me faites peur. » « Mais à quel moment, avec mes 1,50 m et mes Ugg, tu me dis que je peux te faire peur. Et donc elle parle de mon équipe, et donc mon équipe, je réfléchis, et je m’en veux de réfléchir comme ça… Florent est Martiniquais, Yassine est arabe, Camélia est arabe aussi, mais ça ne se voit pas et Lulu… Lulu, c’est Lulu quoi, elle trouve du travail et elle achète des apparts », résume Inès Reg.

Mais celle qui sera très prochainement enquêtrice pour Mask Singer n’a finalement pas retenu l’argument raciste. Et c’est peut-être pire : elle en aurait joué par calcul : « Je pense juste que Natasha a été très intelligente, elle a voulu gagner, elle s’est dit, ça va marcher comme ça, ça fera du bruit. »

L’art du presque simultané

Quotidien étant diffusée en léger différé, Cyril Hanouna a pu faire réagir immédiatement son invitée, TPMP étant en direct. « Il n’y a pas eu de menaces de mort précises de la part d’Inès Reg, il y a eu des paroles très menaçantes, elle parlait et son entourage était autour, » reconnaît Natasha St-Pier, qui dit avoir simplement profité du fait qu’« on est dans un pays où l’on peut déposer une main courante au cas où. » « Elle m’a demandé de faire un démenti, mais la police, ce n’est pas un jeu » met-elle en garde.

« Elle pense que vous avez tout prémédité »

Ce qui ne passe par pour la gagnante de DALS, c’est « instrumentaliser le racisme, se faire accuser à tort de manière suggérée ou définie » et risquer de « subir les foudres de fanatiques qui croiraient des mensonges ». « Elle pense que vous avez tout prémédité », intervient Cyril Hanouna, qui ne perd visiblement rien de ce qu’il se passe sur l’autre chaîne. « C’est imaginer que je puisse imaginer ses réactions », répond Natasha St-Pier. « Pour moi, jamais les choses seraient allées plus loin que juste : Je ne veux plus te parler. Mais on ne peut pas insulter de cette manière et être menaçante de cette façon (…) Je n’ai pas le pouvoir d’influencer, ni le public, ni vous Cyril Hanouna, tout le monde a son libre arbitre » se défend-elle.

Elle reconnaît cependant avoir « fait une blague malheureuse » Et de rappeler : « Je suis allé m’excuser et c’est là où elle a été très agressive, elle a eu des propos qui font peur, cela a été violent pour Anthony (Colette) et moi. J’ai pleuré et j’ai cru que les choses allaient s’arranger et cela ne s’est pas arrangé. »

Inès Reg, elle, n’a eu de cesse de demander son aide à Yann Barthès. « Vous faites partie du groupe TF1 ? Vous avez vos entrées ? Sortez-nous ces vidéos ! (…) Vous sauveriez ma vie si vous faisiez ça. Demandez la vidéo de la petite salope (…) comme ça, la France m’aimera ». La diffusion de séquence enregistrée du fameux clash pourrait-elle définitivement mettre un terme au conflit étendu ? TF1 ne l’a toujours pas diffusée. En tout cas, il y a peu de chances de réconciliation entre les deux femmes. « On n’est plus copines », tranche Inès Reg. « On ne se connaissait pas avant, on ne se connaîtra pas après », enchérit Natasha St-Pier.

Voilà qui est dit.