joaillier pilléUne bijouterie de luxe braquée près des Champs-Elysées

Paris : Une bijouterie de luxe braquée près des Champs-Elysées, le butin encore inconnu

joaillier pilléLes braqueurs étaient trois et ont pris la fuite à moto et scooter. Le préjudice ne sera pas connu précisément « avant plusieurs jours », selon la source proche de l’enquête, mais pourrait se chiffrer à plusieurs millions d’euros
Le célèbre joailler a été victime d'un double braquage en 2007 et 2008.
Le célèbre joailler a été victime d'un double braquage en 2007 et 2008.  - P-Kovarik  / Afp
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Le célèbre joaillier Harry Winston a de nouveau été pris pour cible. Une équipe de malfaiteurs, l’un équipé d’une arme longue, a braqué ce samedi vers 11h45 la bijouterie de luxe située avenue Montaigne, à deux pas des Champs-Elysées, à Paris, pour un butin inconnu à ce stade, a-t-on appris de sources policière et proche de l’enquête.

« Aucun blessé »

« Selon les premiers éléments, ils étaient trois et ont pris la fuite avec une moto et un scooter », a précisé la source proche de l’enquête. « Un coup de feu a été tiré de l’extérieur de l’établissement » mais « aucun blessé n’est à déplorer », a-t-on ajouté. Il s’agirait d’un tir « de dissuasion », selon la source proche de l’enquête.

Une enquête a été ouverte et confiée à la brigade de répression du banditisme (BRB) de la police judiciaire parisienne, a indiqué à l’AFP le parquet de Paris. Un magistrat du parquet s’est rendu sur place, a-t-on indiqué de même source.

Plusieurs millions d’euros de préjudice ?

Le préjudice ne sera pas connu précisément « avant plusieurs jours », mais pourrait se chiffrer à plusieurs millions d’euros si l’on considère les précédents braquages qui ont touché cet établissement de luxe.

Cette bijouterie avait déjà été la cible d’un double braquage en 2007 et 2008, lors desquels 900 bijoux avaient été dérobés, pour un préjudice établi par l’assureur du bijoutier à 78,9 millions d’euros, l’un des plus importants au monde dans ce type d’affaire.

La cour d’assises de Paris avait condamné en 2015 huit hommes à des peines allant de 9 mois de prison à 15 ans de réclusion criminelle.

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