replayRésultats législatives 2024 : Emmanuel Macron a reçu ce soir à l'Elysée le président LR du Sénat Gérard Larcher
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Résultats législatives 2024 : Emmanuel Macron a reçu ce soir à l'Elysée le président LR du Sénat Gérard Larcher

replayRetrouvez toute l’actu politique de ce mardi 9 juillet 2024, au lendemain du second tour des législatives anticipées qui a vu l’alliance de gauche du Nouveau Front populaire sortir en tête
Emmanuel Macron, silencieux depuis le second tour des législatives qui a vu le Nouveau Front populaire devancer le camp présidentiel, a reçu mardi 9 juillet 2024 à l'Elysée le président LR du Sénat Gérard Larcher, a-t-on appris de source sénatoriale confirmant une information du Figaro.
Emmanuel Macron, silencieux depuis le second tour des législatives qui a vu le Nouveau Front populaire devancer le camp présidentiel, a reçu mardi 9 juillet 2024 à l'Elysée le président LR du Sénat Gérard Larcher, a-t-on appris de source sénatoriale confirmant une information du Figaro. - J. Accosini/SIPA
M.P, C.G, J.U, E.P, J. D.

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L’ESSENTIEL

  • « Tout le monde est sur-sollicité ». Au lendemain des législatives, les états-majors des forces de gauche comme du camp présidentiel menaient lundi d’intenses tractations pour tenter de rallier des députés, et s’imposer comme la force dominante dans une Assemblée revenue au centre du jeu démocratique.
  • Cinq députés en rupture avec la France insoumise ont écrit mardi aux présidents sortants des groupes PCF et écologiste pour leur proposer la création d'un « groupe commun », a affirmé à l'AFP la députée Danielle Simonnet, confirmant une information de BFMTV.
  • Enfin, le Nouveau Front populaire (NFP) a mis « solennellement » en garde mardi Emmanuel Macron contre le maintien de Gabriel Attal à Matignon, lui reprochant de « bloquer » la nomination d'un Premier ministre issu de ses rangs, une posture dénoncée par le camp présidentiel qui prône le « réalisme » et une coalition plus large.
  • Retrouvez tous les résultats des élections législatives 2024 sur notre site

A VOIR

A LIRE


21h50

Ce live est maintenant terminé

Merci de nous avoir suivis. On se donne rendez-vous demain pour un nouveau live et toute l’actu sur ces lendemains de législatives.

On rappelle qu’aujourd’hui, le Nouveau Front populaire (NFP) a mis « solennellement » en garde mardi Emmanuel Macron contre le maintien de Gabriel Attal à Matignon, lui reprochant de « bloquer » la nomination d’un Premier ministre issu de ses rangs, une posture dénoncée par le camp présidentiel qui prône le « réalisme » et une coalition plus large. Et pour le reste de l’actu politique, c’est dans notre récap' du soir, le désormais célèbre « opération Matignon »

Bonne soirée à vous, bon match et à demain

21h43

« Je ne suis pas un Barbapapa »

L'ancien ministre macroniste Aurélien Rousseau, élu député Nouveau Front populaire, est dans la délégation socialiste. Pourra-t-il faire le lien entre la gauche et le camp présidentiel dans les négociations à venir sur des postes à l'Assemblée ou une coalition gouvernementale ? « Je ne suis pas un Barbapapa, je ne vais pas me transformer en pont », évacue-t-il.

21h44

Photos de famille et Hollande sous la pluie

Le poing levé des députés LFI et un orage menaçant pour le retour de François Hollande : écologistes, insoumis et socialistes ont fait leur entrée séparément à l'Assemblée mardi. « Je ne veux pas travailler dans un gouvernement où il y aurait des macronistes », prévient Sandrine Rousseau. « On n'a pas le droit de se planter, on a fait naître un espoir », glisse une conseillère du groupe.

L'ancien président François Hollande, de retour à l'Assemblée après son élection dans son fief de Corrèze, se place au premier rang de la photo de famille socialiste, plaisantant face aux nuages noirs si menaçants dans le ciel.
L'ancien président François Hollande, de retour à l'Assemblée après son élection dans son fief de Corrèze, se place au premier rang de la photo de famille socialiste, plaisantant face aux nuages noirs si menaçants dans le ciel. - AFP

L'ancien président François Hollande, de retour à l'Assemblée après son élection dans son fief de Corrèze, rentre en voiture, poursuivi par les caméras. Puis, il se place au premier rang de la photo de famille socialiste, plaisantant face aux nuages noirs si menaçants dans le ciel. Juste après, une pluie torrentielle s'abat. « Hollande, c'est pas possible ! », lancent les journalistes, alors que l'ancien chef de l'Etat a souvent subi les foudres de la météo quand il était à l'Elysée.

21h27

« Quand il faut qu'il ferme sa gueule, il parle, et quand il faut qu'il parle, il se tait »

«Il faut qu'il parle, sinon la gauche va proposer un nom raisonnable pour Matignon et va nous piéger », s'inquiète un député du parti présidentiel Renaissance à propos du silence d'Emmanuel Macron. « Quand il faut qu'il ferme sa gueule, il parle, et quand il faut qu'il parle, il se tait », a lancé un député mardi matin lors de la réunion du groupe présidentiel, selon une participante.

Mais l'Élysée a décidé de ne pas se presser. Lundi, Gabriel Attal n'a pas démissionné. Son gouvernement est donc resté en place. Pour plusieurs semaines ? « Mais c'est impossible ! », « il y aurait un sentiment de déni de démocratie », s'inquiète un de ses membres.

21h15

Silence radio à l'Elysée

Le plus grand calme semble régner à l'Élysée. La cour du palais est déserte, hormis le va-et-vient des employés, huissiers, gendarmes et gardes républicains. Tout juste interrompu par quelques voitures rompant à peine le silence, comme celle du ministre de l'Industrie Roland Lescure, aperçu quittant le palais dans l'après-midi.

Près de quarante-huit heures après le dénouement des élections législatives, Emmanuel Macron n'a toujours pas pris la parole. Alors qu'il doit s'envoler mercredi matin pour Washington pour un sommet de l'Otan, avec retour en France prévu vendredi matin.

Près de quarante-huit heures après le dénouement des élections législatives, Emmanuel Macron n'a toujours pas pris la parole.
Près de quarante-huit heures après le dénouement des élections législatives, Emmanuel Macron n'a toujours pas pris la parole. - J. Accosini/SIPA

Le président l'a fait savoir dimanche en disant qu'il attendait la structuration de l'Assemblée nationale, rappelle son entourage. Pourtant, « en vingt minutes, (Emmanuel Macron) a tiré les conclusions des élections européennes en disant qu'il allait dissoudre », ironise un ministre.

21h12

LR revendique Matignon pour « donner un coup d'arrêt à LFI »

Le président LR des Hauts-de-France Xavier Bertrand, ainsi que le député Olivier Marleix, ont plaidé pour la nomination d'un Premier ministre issu de leur camp qui prendrait la tête d'un « gouvernement de rassemblement » afin de « mettre un coup d'arrêt à LFI ». « Il nous faut un gouvernement d'urgence avec des LR, des indépendants, le camp d'Emmanuel Macron, et peut-être aussi des hommes et des femmes de bonne volonté qui veulent clairement que notre pays ne soit pas paralysé », a expliqué Xavier Bertrand sur France 2.

Refusant de parler de coalition, il a présenté son initiative comme un « gouvernement de rassemblement », estimant que « si l'on veut qu'il y ait un changement, ça ne peut être un Premier ministre issu du camp présidentiel qui doit aller à Matignon ».

20h39

« Quand je lui donne un conseil, il fait l'inverse »

Emmanuel Macron doit-il s'exprimer ? « Il choisira le bon moment ». « Je ne vais pas lui dire quand s'exprimer. En général quand je lui donne un conseil, il fait l'inverse. Je vais avoir l'humilité de ne pas me mettre à sa place », a déclaré Edouard Philippe ce soir ur TF1.

20h36

Philippe plaide pour un « accord technique » avec LR

Edouard Philippe a plaidé pour un « accord technique » entre le camp présidentiel et Les Républicains (LR), qui devront, en cas de refus, « expliquer à leurs électeurs qu'ils ont préféré un gouvernement du Nouveau front populaire avec LFI ». « Le président va devoir nommer un Premier ministre » et « la logique des institutions, c'est qu'il se tourne vers la formation politique, ou plus exactement vers l'organisation politique qui est majoritaire », a déclaré l'ancien Premier ministre sur TF1.

« Est-ce qu'à l'intérieur de ce bloc on est capable de s'entendre, non pas du tout sur une coalition - je ne crois pas qu'on y arrivera - mais sur un accord technique qui permet d'avancer et de gérer les affaires du pays pendant au moins un an ? (...) Je crois qu'à court terme il faut garantir la stabilité », a poursuivi Philippe.

20h12

Macron se réunit ce soir avec Gérard Larcher

Emmanuel Macron, silencieux depuis le second tour des législatives a reçu ce soir à l'Elysée le président LR du Sénat Gérard Larcher, a-t-on appris de source sénatoriale confirmant une information du Figaro. Une réunion à la demande du chef de l'Etat, précise-t-on, à laquelle le président du Sénat répond comme d'habitude, mais « pour écouter » et « sans proposition à soumettre » à Emmanuel Macron.

Le groupe Les Républicains (LR) du Sénat a réaffirmé mardi matin en réunion de groupe son refus de toute coalition avec le camp macroniste et son choix d'une ligne autonome et indépendante pour la droite, une position également défendue ces derniers jours par Gérard Larcher. Emmanuel Macron, qui a maintenu pour l'instant en poste son Premier ministre Gabriel Attal, doit s'envoler mercredi pour une visite de deux jours à Washington, où il doit participer à un sommet de l'Otan.

20h02

Mathilde Panot réélue à la présidence du groupe LFI à l'Assemblée

La députée Mathilde Panot a annoncé qu'elle avait été réélue mardi à la présidence du groupe parlementaire de La France insoumise (LFI) à l'Assemblée nationale. Sur le réseau social X, elle a adressé ses « chaleureux remerciements » aux élus insoumis qui se réunissaient mardi pour la première fois de la nouvelle législature. Mathilde Panot, 35 ans, est très proche du leader de LFI Jean-Luc Mélenchon. Elle est députée du Val-de-Marne depuis 2017 et présidente du groupe depuis octobre 2021.

LFI devrait rassembler entre 70 et 80 députés, une fois les groupes parlementaires définitivement composés.

19h38

Les Insoumis « frondeurs » proposent de créer un groupe

On vous l'annonçait plus tôt : cinq députés en rupture avec la France insoumise ont écrit mardi aux présidents sortants des groupes PCF et écologiste pour leur proposer la création d'un « groupe commun », a affirmé à l'AFP la députée Danielle Simonnet, confirmant une information de BFMTV.

« Comme vous le savez, la rupture entre nous et la France insoumise est consommée. Nous ne siègerons pas dans le groupe insoumis. (...) Nous aspirons à siéger dans un groupe nouveau, associant des écologistes, des communistes, des membres de Génération.s et nous », écrivent Clémentine Autain, Alexis Corbière, Hendrik Davi, François Ruffin et Danielle Simonnet « C'est pourquoi nous vous faisons la proposition d'un groupe commun et nous tenons à votre disposition pour discuter des modalités d'une telle reconfiguration », poursuivent-ils.

19h04

Pourquoi l'Elysée joue la montre

Parce qu'aucune majorité claire, même relative, ne s'est dégagée des urnes ? Pas seulement. A l'Élysée, depuis lundi, l'objectif est d'empêcher la gauche de débarquer à Matignon. Ce que, forte de sa première place aux législatives, elle revendique. Il s'agit donc de doubler le NFP en nombre de sièges à l'ouverture de la législature, en attirant surtout des députés centristes ou divers droite. « Pour avoir la légitimité de revendiquer Matignon », explique un parlementaire Renaissance.

Mais cette stratégie ne fait pas l'unanimité. « Un bloc central qui partirait de plus bas qu'il y a deux ans, et qui aurait la même prétention de fixer le cap ? Ça ne tient pas la route », juge un cadre d'un parti allié. Au contraire, « le seul moyen de créer une coalition, c'est de dire que Matignon serait occupé par quelqu'un qui n'est pas issu du bloc central. Tant qu'on ne dit pas ça, qu'on donne le sentiment qu'on recherche potentiellement une coalition qui permette à un macroniste de se maintenir, on ne peut que susciter du rejet », poursuit cette source.

19h01

Le président de la République fait « exprès de traîner »

En arrivant à l'Assemblée avec le groupe des députés insoumis, le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon a estimé que le président de la République « lanternait », et faisait « exprès de traîner ». « Il bloque la situation pour garder le pouvoir le plus longtemps possible », a-t-il affirmé.

19h00

Raphaël Glucksmann, roi de la country

«Il faut un cap clair. On ne va pas refaire la Nupes, là, il y a une inversion du rapport de force ». Cette phrase de Raphaël Glucksmann prononcées le 10 juin au JT de France 2, où il posait ses conditions pour le Nouveau Front populaire, est devenue virale sur TikTok, détournée notamment en chanson country.

L'entourage de Raphaël Glucksmann se marre : « Ça a pris un niveau incroyable. Au début c'était une vidéo détournée par les insoumis pour se moquer, mais maintenant, ça leur échappe, ça devient une danse, un morceau de country ». L'équipe de la tête de liste PS/Place publique aux européennes envisage même de « détourner » ce morceau, et de l'utiliser à son tour. « Quand c'est vu autant de fois, ça change de statut, les gens savent qui fait ça, qui est à l'origine. Du coup ça nous sert »....

18h46

Cherche Premier ministre désespérément

Alors que la gauche multiplie les tractations pour trouver un candidat au poste de Premier ministre, un député MoDem suggère de se tourner vers l'ancien Premier ministre socialiste Bernard Cazeneuve, adversaire résolu de LFI. Selon ce parlementaire centriste, Olivier Faure, le premier secrétaire du PS, n'est « pas assez solide » pour le poste, et les « positions de Bernard Cazeneuve pendant la campagne ont été au cordeau ».

Ce député MoDem plaide pour que le clan présidentiel se tourne vers la gauche, sans LFI, pour former une coalition, et pas vers les LR comme semblent vouloir le faire les ministres Gérald Darmanin ou Bruno Le Maire. « Quand vous avez marché sur une planche pourrie pendant deux ans, vous changez de planche », estime l'élu centriste.

18h38

Le programme de la gauche serait « fatale » à l'économie française

La mise en oeuvre du programme du Nouveau Front populaire (NFP), arrivé dimanche en tête du second tour des élections législatives sans décrocher la majorité absolue, serait « fatale » à l'économie française, s'alarme le président du Medef Patrick Martin. « On a l'impression que le débat politique s'est affranchi des réalités économiques, beaucoup de responsables ne parlant que d'augmentations de dépenses et d'impôts », juge le dirigeant de la première organisation patronale française dans une interview publiée sur le site du journal Les Échos. « Or, la réalité nous rattrape toujours », met-il aussitôt en garde.

Pour Patrick Martin, le programme de l'alliance de gauche, qui espère être chargée par le président Emmanuel Macron de former un gouvernement, « est le programme de La France insoumise. Sa mise en oeuvre serait fatale pour l'économie française et précipiterait notre déclin », assure-t-il encore.

18h35

La gauche met en garde « solennellement » Macron

Les quatre formations politiques du Nouveau Front populaire mettent « solennellement » en garde Emmanuel Macron contre « toute tentative de détournement des institutions », avec le maintien prolongé de Gabriel Attal à Matignon, dans un communiqué commun publié mardi.

Alors que le chef de l'Etat n'a pas appelé l'alliance de gauche, arrivée en tête des élections législatives dimanche, à former un nouveau gouvernement, le Nouveau Front populaire juge que si Emmanuel Macron « persistait », ce serait « une trahison de l'esprit de notre constitution et un coup de force démocratique auquel nous nous opposerions de toutes nos forces ». « Le maintien prolongé de Gabriel Attal à la tête du gouvernement pourrait sonner comme une tentative d'effacer le résultat de dimanche », jugent encore les quatre formations politiques du NFP.

18h08

« On a pris 24 heures pour faire notre autoflagellation »

Parmi les rares élus issus de la liste noire du RN, seul Daniel Grenon ne devrait pas siéger au sein du groupe RN à l'Assemblée - il avait estimé qu'un « Maghrébin binational » n'a pas « sa place dans les hauts-lieux » -, les autres néo-députés aux sorties litigieuses semblant avoir été absous. « On a pris vingt-quatre heures pour faire notre autoflagellation, très bien, maintenant j'aimerais qu'on passe à autre chose », justifie un député RN, alors que Marine Le Pen a appelé lundi sur le réseau social X à « faire le bilan de ce qui peut être, incontestablement, amélioré dans l'avenir ».

Le maire de Perpignan, Louis Aliot, a pour sa part réclamé « un examen de conscience » dès lundi matin sur RTL.

18h05

En Italie, la télé publique fait l'impasse sur nos législatives

L'impasse de la télévision publique RAI sur la contre-performance du Rassemblement national au 2e tour des législatives françaises dimanche soir fait des remous en Italie, où la commission parlementaire de supervision du diffuseur a exigé des explications de ses dirigeants. « Il n'est pas concevable qu'un événement mondial comme les élections françaises aient été suivies beaucoup plus en profondeur par les télévisions privées que par le service public », a dénoncé mardi la présidente de la commission, Barbara Floridia, citée par plusieurs médias.

Cette polémique intervient dans un contexte déjà tendu à la RAI, dont les journalistes ont observé une grève de 24 heures début mai pour défendre leur « liberté » face aux « tentatives » de faire de l'antenne « un mégaphone du gouvernement » de la dirigeante d'extrême droite Giorgia Meloni.

17h32

« Il n'y aura plus de groupe LR »

«Il n'y aura plus de groupe LR », a déclaré Aurélien Pradié, à son arrivée à l'Assemblée nationale, estimant que « les idées de la droite gaulliste doivent perdurer et pour qu'elles perdurent, il faut que nous sortions de ces petits carcans ».

Le député du Lot, qui a annoncé il y a deux semaines qu'il quittait LR, n'a pas révélé s'il entendait former un autre groupe, ne dissipant pas les doutes sur le sort de la vingtaine de députés de droite qui ne rejoindraient pas le camp de Laurent Wauquiez. Si le groupe d'Aurélien Pradié voit le jour, la droite d'avant la dissolution sera divisée en trois, le patron de LR Eric Ciotti ayant la possibilité de former le sien avec 17 députés.

Aurelien Pradié, ancien numéro deux de LR, a été réélu député dans le Lot.
Aurelien Pradié, ancien numéro deux de LR, a été réélu député dans le Lot.  - A-Robert