Mpox : La patiente contaminée par le nouveau variant se porte bien et a repris son travail
NOUVELLES RASSURANTES•Cette patiente, qui a été hospitalisée à Rennes, est le premier cas du nouveau variant du virus Mpox identifié en France20 Minutes avec AFP
Elle avait été hospitalisée début janvier au CHU de Rennes et placée à l’isolement. Un mois plus tard, la patiente infectée par le nouveau variant du virus Mpox n’est plus malade. « La patiente se porte bien. Elle a repris son travail. L’isolement suite aux symptômes a été respecté et elle ne présente plus de risque de contamination », a indiqué l’Agence régionale de santé de Bretagne.
En déplacement à Rennes le 7 janvier, le ministre de la Santé Yannick Neuder avait indiqué que cette femme n’avait pas voyagé en Afrique centrale, où la variole du singe est endémique, mais avait « été en contact avec deux personnes qui revenaient de Centrafrique ». Elle n’avait au moment de son hospitalisation « pas de symptômes ni d’état de gravité ».
Un variant plus dangereux et contagieux
Il s’agissait là du premier cas du nouveau variant du virus Mpox identifié en France, le clade 1b considéré comme plus contagieux et plus dangereux. Il est à l’origine d’épidémies croissantes en Afrique depuis plusieurs mois, principalement en République démocratique du Congo et dans ses pays voisins, avec « un total de cas en 2024 d’ores et déjà supérieur à celui de 2023 », selon les autorités sanitaires.
Le 15 août 2024, un premier cas de Mpox clade 1 b avait été détecté en Suède, puis en Allemagne le 22 octobre, au Royaume-Uni le 30 octobre et en Belgique le 18 décembre. Le virus Mpox se caractérise par des lésions cutanées, comme des pustules, une forte fièvre et des douleurs musculaires.