Immigration : L’Algérie rejette les « ultimatums et menaces » faits par la France
RÉACTION•L’Algérie rejette « catégoriquement » les menaces de la France sur la remise en cause des accords de 1968 et prévient qu’elle appliquera une « réciprocité stricte » à toute restriction imposée20 Minutes avec AFP
L’Algérie refuse de plier face aux pressions de la France. Dans un communiqué incisif, le ministère des Affaires étrangères a déclaré jeudi « rejeter catégoriquement les ultimatums et les menaces » de Paris, après que cette dernière a évoqué la possibilité de remettre en cause les accords de 1968, qui octroient un statut migratoire spécifique aux Algériens.
« Toute remise en cause de l'Accord de 1968 (...) sera suivie de la part de l'Algérie d'une même remise en cause des autres accords et protocoles de même nature », a-t-il ajouté.
Mise en garde contre une éventuelle escalade
Alger ne compte pas rester passive et prévient qu’elle « appliquera une réciprocité stricte et immédiate à toutes les restrictions apportées aux mobilités entre l’Algérie et la France ». Le gouvernement algérien met ainsi en garde contre une éventuelle escalade et insiste sur le fait que la France devra assumer « la responsabilité pleine et entière » d’une rupture dans les relations entre les deux pays.
Cette déclaration marque un nouveau pic de tension dans les relations franco-algériennes, déjà marquées par des crispations récurrentes sur les questions migratoires et mémorielles.
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