« Il va nous le falloir »… Trump en remet une couche sur le Groenland

États-Unis : Trump en remet une couche sur le Groenland… « Il va nous le falloir »

bis repetitaAlors que la tension retombait entre Washington, Nuuk et Copenhague, Donald Trump relance la crise en déclarant que les États-Unis vont devoir « prendre possession » du territoire arctique
Anne-Fleur Andrle

A.-F.A. avec AFP

Deux jours avant la visite du vice-président américain JD Vance sur la base militaire de Pituffik (Groenland), Donald Trump ravive de nouveau les tensions. Le président américain affirme ce mercredi que les États-Unis devaient prendre possession du Groenland. Une déclaration qui intervient alors que le gouvernement danois saluait justement la décision de Washington de restreindre sa présence sur le territoire autonome.

« Je n’aime pas le dire comme ça, mais il va nous falloir le Groenland », a lancé l’ancien président américain, réaffirmant un intérêt stratégique pour cette île arctique grande comme quatre fois la France. Washington justifie sa volonté d’influence accrue par des préoccupations liées à la « sécurité internationale », alors que la base de Pituffik est un point névralgique pour les opérations spatiales et de défense antimissile américaines.

Un déplacement controversé réduit au minimum

Initialement, la visite de JD Vance s’annonçait comme une démonstration de force, avec l’arrivée prévue de sa femme, du conseiller à la sécurité nationale Mike Waltz, de véhicules blindés et même la participation à une course de chiens de traîneau à Nuuk. Un programme qui avait suscité une levée de boucliers du côté groenlandais et danois.

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Face à la fronde diplomatique, les autorités américaines ont revu leurs plans : JD Vance se rendra uniquement à la base de Pituffik vendredi, une annonce saluée par le ministre danois des Affaires étrangères Lars Løkke Rasmussen comme « une désescalade bienvenue » : « Je pense qu’il est très positif que les Américains annulent leur visite auprès de la société groenlandaise. A la place, ils visiteront leur propre base, Pituffik, et nous n’avons rien contre »